La Fédération algérienne de football (FAF) s'est saisie de ce que les observateurs qualifient « d'affaire scabreuse », à savoir la rencontre SCM Oran-JSM Tiaret (interrégions, groupe Ouest) qui n'a pas eu lieu vendredi pour des raisons qui laissent planer le doute sur la sincérité des motifs qui ont présidé au non-déroulement de ce rendez-vous. Rappelons les faits. Vendredi, la rencontre SC Médioni Oran-JSM Tiaret ne s'est pas déroulée... faute de service d'ordre. C'est la raison invoquée par l'arbitre international Berber pour ne pas donner le coup d'envoi de cette partie. Est-il concevable qu'un match de ce niveau (troisième palier de la pyramide du football) ne puisse avoir lieu parce que le service d'ordre était faiblement représenté ? Face aux rumeurs qui circulent, la fédération veut tirer cette affaire au clair. Des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent dans ce groupe pour « dénoncer des choses invraisemblables qui se passent chaque week-end ». Concernant l'affaire SCMO-JSMT, il y a lieu de remarquer que quarante-huit heures après le non-déroulement de l'affiche Médioni-Tiaret, faute de présence importante du service d'ordre, il y a eu (samedi) les finales du tournoi de football qu'organise l'association Radieuse au quartier de Maraval. Pour ce tournoi d'interquartiers, il y avait un nombre appréciable d'agents du service d'ordre et de gendarmes. Comment se fait-il alors qu'il y ait eu une petite poignée d'agents du service d'ordre pour un match d'un tout autre niveau et avec un enjeu qui n'échappe à personne ? Cet épisode ne serait pas le premier du genre dans ce groupe cette année. Témouchent, Bougtob et Béchar, après Médioni, ont perdu contre Tiaret dans des circonstances qui font planer le doute sur la sincérité de la compétition. L'ouverture d'une enquête sur ces affaires risque de déboucher, si les appréhensions se confirment, sur de très lourdes sanctions sportives contre les parties qui auraient bafoué l'éthique sportive. Affaire à suivre.