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Séminaire sur « Mémoire, victimes et Etat de droit » : La quête de la vérité et de la justice
Publié dans El Watan le 27 - 06 - 2010

La brûlante problématique de la recherche de la vérité et de la justice, après les différentes formes de crimes engendrés durant les années de violence et de terrorisme en Algérie, demeure posée.
Dans la difficulté, les associations des familles de victimes du terrorisme et de disparus tentent tant bien que mal de faire avancer leur cause. C'est dans cet objectif que la coalition d'associations de victimes composé de SOS disparus, Djazaïrouna, Somoud et le CFDA, a organisé, hier à Alger, un séminaire sous le thème « Mémoire, victimes et Etat de droit », auquel étaient conviés des militants des droits de l'homme, des universitaires et des parlementaires. Les différentes associations de victimes qui ont bataillé chacune de son côté ont décidé de faire cause commune dans la perspective d'« engager un large débat au sein de la société sur les moyens d'obtenir la vérité et la justice, la préservation de la mémoire et surtout mettre en place toutes les garanties nécessaires pour non répétition des crimes et des violations des droits de l'homme ». Pour elles, la charte pour la paix et la réconciliation nationale a « imposé un trou noir dans notre histoire ». C'est la raison pour laquelle « la question des disparus doit mobiliser autour d'elle un maximum de forces sociales et toute la société pour se réapproprier les espaces de citoyenneté », a préconisé l'historien engagé Daho Djerbal dans sa communication sur le thème « La question des disparus.
Peut-on leur rendre justice ? Enjeux pour une société démocratique ». De son côté, le professeur Madjid Bencheikh, abordant la problématique « Vérité et mémoire dans les conflits internes », a mis en évidence la relation entre la recherche de la vérité et le travail de mémoire. « Ce processus doit être un instrument actif de lutte pour un projet démocratique qui nécessite une dose de transparence », a-t-il indiqué. Or, « on voit mal ce processus se réaliser dans un système politique opaque », a-t-il fait remarquer. L'issue est à chercher dans « le changement des rapports de force politiques capables de bousculer le pouvoir », a estimé l'ancien président d'Amnesty International Algérie. Ce dernier a, par ailleurs, souligné que la charte pour la paix et la réconciliation est l'aboutissement d'« un compromis au sein des forces qui composent le pouvoir où les forces sécuritaires ont finalement considéré qu'elles ont emporté la partie et donc, unilatéralement, ont indiqué la direction à prendre ». Il est urgent que « se constituent des forces dans la société pour pouvoir envisager une refondation de l'Etat », a conclu Bencheikh.


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