Les habitants de la commune de Leghdir, à moins de 15 km de Azzaba, subissent depuis plusieurs jours une grande sécheresse. Les habitants dénoncent la rareté du liquide précieux et l'irrégularité de l'alimentation par citerne. « l'APC, dans le meilleur des cas, ne nous approvisionne qu'une fois par semaine, c'est insignifiant d'autant plus que nous sommes en plein saison chaude », témoignent ces habitants qui se disent également outrés par la persistance de l'absence d'éclairage public dans l'ensemble des mechtas que compte la commune. « Un seul hameau a bénéficié de l'éclairage public, alors que l'éclairage existe sur le tronçon de la route nationale passant par notre commune ; les habitants des hameaux vivent dans le noir », notent-ils encore. Cette amère réalité a d'ailleurs encouragé la population à avoir recours à la rétrocession d'électricité, avec tous les dangers que cela risque d'engendrer. « C'est la seule solution qu'on a trouvée. On n'allait tout de même pas vivre dans le noir en attendant la bonne volonté des autorités locales », ironise un habitant. Néanmoins, il reste à mentionner que les hameaux de Raarâ, El Haoued et Sayad ont bénéficié de projets d'éclairage public. L'APC vient de procéder à la mise en place d'un réseau dont les travaux sont actuellement à 90 % d'avancement ; ils seront donc totalement achevés dans les jours à venir.