La population locale espère que les projets de développement inscrits au titre du nouveau plan quinquennal seront réalisés dans les meilleurs délais et suivant les normes requises. Le nouveau plan quinquennal (2010/2014) cible le développement de plusieurs secteurs dans la wilaya de Blida. Une enveloppe financière de 146 milliards de dinars est allouée à cet effet, en vue de la concrétisation des différents projets de ce plan. Le montant était de l'ordre de 79 milliards de dinars pour l'ancien quinquennat (2005/2009). La wilaya de Blida bénéficiera, entre autres, pour ce nouveau quinquennat, de 14 000 logements (social, LSP, rural…), dont un quota destiné à l'éradication de l'habitat précaire et un autre (150 unités) réservé aux enseignants universitaires. Il est également question de la généralisation du gaz naturel dans les foyers, d'un nouveau laboratoire de contrôle de qualité et de conformité, d'un nouveau service de santé maternelle et infantile à Boufarik, d'un centre de soins thermales, d'un musée, de nouveaux établissements scolaires et d'un institut national des imams. En somme, tous les secteurs sont concernés par ce nouveau plan. La population locale espère toutefois que cela ne soit pas juste un « slogan politique ». « Pourvu que la réalisation de ces projets réponde aux normes et soit achevée à temps. La mauvaise expérience relative à l'ancien plan quinquennal, avec la pénurie de ciment et autres matériaux de construction ainsi que la rareté de la main d'œuvre qualifiée, doit être prise en considération pour mener à bien ces nouveaux projets », nous dit un citoyen de Blida. Pour un autre habitant, c'est l'éternel problème de distribution des logements qui mérite d'être résolu en priorité. « Construire des logements, c'est bien, mais faut-il encore les donner à ceux qui sont dans le besoin », a-t-il insisté. Le wali de Blida, qui a organisé récemment une rencontre avec les autorités locales portant sur ce nouveau plan quinquennal, a appelé les responsables locaux à mieux communiquer avec les citoyens, afin d'instaurer un climat de confiance entre l'administration et la population. « Il faut montrer que l'Etat est bel et bien là et au service du citoyen », leur a t-il dit.