Une nouvelle opération a été inscrite pour la remise en l'état de la trémie du carrefour de Haï El Houria, dans la commune de Chlef. D'un montant de 400 millions de centimes, l'intervention portera, nous dit-on, sur des travaux d'entretien des trottoirs et voies de circulation de cet ouvrage. L'entreprise, qui a été retenue à cet effet, entamera incessamment les travaux, dont le revêtement du tronçon de la RN 4 y menant. Rappelons que ladite trémie avait coûté plus de 35 milliards de centimes. Malheureusement, depuis sa mise en service, il y a trois années, elle subit fréquemment des tassements, notamment sur certains trottoirs et au milieu de la bretelle longeant l'oued Cheliff. Les travaux de colmatage, effectués à coups de millions de dinars, n'ont pas servi à grand chose, dans la mesure où les mêmes défauts sont toujours présents. Des spécialistes mettent en cause la qualité des travaux de compactage du sol et du suivi technique du projet qui, finalement, ne mérite pas son appellation « ouvrage d'art » pour les raisons évoquées. Par ailleurs, un autre projet fait encore parler de lui, dans le mauvais sens cela s'entend. Il s'agit du pont de la voie d'évitement de la ville de Chlef par le marché de gros des fruits et légumes. Les retards s'accumulent et tout porte à croire que le délai de réception, fixé pour la fin de ce mois, ne sera pas respecté. En effet, le montage des poutres métalliques se fait à un rythme très lent, comme nous avons pu le constater sur place. L'entreprise publique, qui a été plusieurs fois mise en demeure, semble avoir du mal à terminer cet ouvrage qui devait désengorger l'agglomération citée et relier directement l'aéroport international à partir de l'autoroute et la RN 4 Alger-Oran.