Dans le domaine de l'informatique, Djelfa brille par sa bureaucratie depuis assez longtemps déjà. Depuis au moins deux semaines et à ce jour, des centaines d'abonnés, voire des milliers se trouvent « déconnectés » d'internet contre leur gré. Le motif fourni au niveau de Algérie Télécom se résume à la mise en place d'un nouvel équipement électronique dont le lancement fera face, dit-on, à toutes tentatives de piratage de mots de passe des abonnés à l'ADSL. Une mesure de protection des fichiers informatiques des utilisateurs, argue-t-on. Selon des spécialistes de la question, cette opération technique, pour être réalisée sans risque d'échec, exige donc une mise à l'arrêt complète du support de transmission. Ce qui s'est produit effectivement pour tous les abonnés se trouvant déconnectés au moment des applications du nouveau procédé. Mais non sans que ces derniers ne se voient pénalisés par une suppression automatique de la connexion. Pour le reste, ceux dont l'ordinateur était en connexion au même instant, ils ont eu « la chance » de n'être privés de l'adsl que l'espace d'un ou deux jours. A charge donc pour les premiers cités de revenir à la case départ afin de bénéficier à nouveau de l'accès à Internet en passant par la réinitialisation de leur mot de passe. Une opération qui semble de prime abord élémentaire tant pour l'abonné censé seulement communiquer ses données, son mot de passe et son numéro de téléphone entre autres, que pour les techniciens en charge de l'opération. Eh bien, c'est paradoxalement là que le bât blesse ! Et pour cause, le support de transmission ou plus simplement la source principale qui fournit l'accès à l'adsl se trouve à Chlef depuis 2005. L'on apprécie donc aisément la digression de la traçabilité des informations fournies par l'abonné contraint en plus à se soumettre à une chaîne quotidienne à n'en pas finir devant le siège de Algérie Télécom à Djelfa ! Et même pour ceux qui la font (la chaîne) doivent observer une attente prolongée pour le rétablissement de la connexion car Djelfa ne fait que recenser les cas qui se chiffrent par centaines chaque jour, qu'elle communique à Chlef ! Comme quoi, même dans le domaine de l'informatique qui brille par ailleurs par la vitesse instantanée, la bureaucratie a quand même sa place ici ! A noter qu'antérieurement à 2005, lorsque le support de transmission était localisé à Alger, l'on ne relevait que rarement des perturbations. Finalement, qui supportera les « frais » de ces quinze jours sans connexion, l'abonné ou l'institution ?