Durant ce séminaire, il s'agira de procéder à l'analyse du potentiel de l'offre algérienne et des objectifs à l'exportation. Le programme Optimexport et l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) organisent, le 7 juillet au siège d'Algex, un séminaire durant lequel sera exposé un panorama sectoriel prospectif sur la filière boissons gazeuses et jus de fruits. Selon les organisateurs, il s'agira de procéder à l'analyse du potentiel de l'offre algérienne et des objectifs de la filière en identifiant les marchés ciblés à l'exportation et de passer en revue l'étude des exigences réglementaires en matière de mise à niveau qualitative et quantitative. L'objectif du séminaire étant en définitive, selon un communique d'Algex et d'Optimexport, de « proposer des méthodologies d'approche devant permettre à l'Algérie de tirer profit des opportunités de développement sur les marchés extérieurs ». « Si la mise à niveau en termes de certification alimentaire HACCP, de labellisation et de traçabilité s'impose, un marché mieux régulé ainsi que l'appropriation et le respect d'un référentiel normatif par l'ensemble des acteurs activant dans ce secteur sont les exigences les plus urgentes à satisfaire », notent encore les organisateurs. Ces derniers s'adressent notamment aux PME du secteur afin de leur donner « l'opportunité de mieux comprendre les enjeux de la filière sur les marchés d'exportation et d'apprécier les résultats de l'approche stratégique proposée ainsi que les pistes de développement et de diversification à l'international suggérées ». Il est à noter que le marché des boissons gazeuses est en nette évolution au regard de la consommation nationale moyenne de boissons rafraîchissantes sans alcool (BRSA) qui est passée de 35 litres par habitant par an en 2005 à 49 l/h/an en 2007. Cependant, les études réalisées en 2005 et 2007 révèlent un nombre considérable d'opérateurs informels, faute d'une réglementation adéquate en matière de typologie de produits, de conditions et normes d'hygiène et de professionnalisation des producteurs. Selon les données rendues publiques par Algex et Optimexport, « les véritables professionnels de la filière, au nombre de 400 à 500 sur les 1465 entreprises inscrites au Centre national du registre du commerce (CNRC), font face à une rude concurrence peu soucieuse des règles d'hygiène et de sécurité sanitaire et qui constitue un véritable frein au développement de l'industrie ». Les organisateurs du séminaire estiment, à propos des objectifs d'exportation, que « l'Algérie doit favoriser l'innovation en mettant en avant des saveurs et des produits spécifiques faits à partir de fruits du pays et en conservant la marque de ses produits sur les marchés d'exportation sous forme de niches communautaires. »