Affaire de l'hôpital de Maghnia : Version du médecin spécialiste Le 25 mars 2010, une patiente âgée de 90 ans a été hospitalisée aux urgences par le médecin généraliste de garde pour une fracture du col du fémur. Elle y restera 3 jours sans prise en charge. Ses proches l'évacueront vers une clinique privée de la ville où elle sera opérée. La famille, outrée, déposera plainte contre le médecin spécialiste en orthopédie et traumatologie de l'hôpital qui aurait refusé de l'opérer à l'hôpital, mais consentira à le faire à la clinique. Le docteur Tarik Bendouda donne sa version des faits : « Cette patiente a été hospitalisée par le médecin généraliste de garde sans l'avis du chirurgien. Elle est restée hospitalisée pendant 3 jours sans qu'aucun chirurgien n'en soit informé. Le 28 mars, au cours de la visite médicale habituelle du matin, notre chirurgien orthopédiste a été surpris de la découvrir alors qu'elle devait être évacuée vers le CHU de Tlemcen le jour même, en raison du manque de matériel adéquat qui ne permettait pas de pratiquer une telle opération » Selon le Dr Bendouda, les filles et petits-fils de la patiente ont alors décidé de la faire sortir de l'hôpital contre avis médical : « La famille, en guise de bonne foi, a fait une déclaration assurant pleinement le transfert vers une clinique privée de la malade où elle sera opérée avec succès ». Le Dr Bendouda et ses pairs, selon des documents en notre possession, n'ont jamais cessé d'attirer l'attention de la direction de l'hôpital sur leurs conditions de travail. Ainsi, ils ont dénoncé l'état défectueux de la table opératoire au niveau de la salle D et demandé à maintes reprises la table orthopédique, depuis le 23 octobre 2007. Les mêmes spécialistes demandent depuis le 17 mai 2008 l'isolement de l'unité de traumatologie et la création d'un service de chirurgie OTR « Pour l'intérêt de la patiente, nous ne voulions pas et nous ne pouvions pas pratiquer une telle opération, d'où l'avis de la transférer au CHU de Tlemcen ». Saison estivale : Festivités culturelles au programme En prévision de la saison estivale 2010, un programme riche et varié a été concocté pour la circonstance par le commissariat du festival culturel local. Le programme en question sera scindé en deux parties avant et pendant le mois de ramadhan. Avant le mois de ramadhan, la capitale des Zianides accueillera, dans le cadre des échanges culturels inter wilayas, la semaine culturelle d'Illizi du 04 au 10 juillet ; succèdera ensuite la semaine culturelle de Tamanrasset du 20 au 26 juillet. Du 31 juillet au 06 août c'est au tour de Djelfa de faire découvrir son patrimoine culturel aux Tlemcéniens. Et, pour meubler les soirées ramadhanesques, les amateurs du quatrième art ont rendez-vous avec les troupes des théâtres régionaux d'Oran et de Sidi Bel Abbès ainsi que celles de la région. Pour les mélomanes et les amateurs du chant haouzi et de la musique andalouse des soirées musicales seront programmées tout au long du mois sacré. Environnement : Une décharge en plein centre ville Les habitants du lotissement Sekkal à Kiffane sont sidérés à l'idée de vivre dans une décharge publique, à quelques mètres seulement du siège de l'APC de Tlemcen, depuis des mois, sans qu'aucun élu ou responsable ne daigne les écouter « C'est incroyable, nous vivons à proximité d'une décharge publique en plein centre ville et à quelques mètres du siège de l'APC. En plus, un conteneur, qui sert d'habitation défigurant le cadre de vie, y est installé. Un conteneur dépourvu de sanitaires et la rue de huit mètres a été piétinée par la pose d'un grillage qui a transformé la cité en véritable dépotoir d'ordures.Les ordures s'accumulent de jour en jour. On a alerté les élus à maintes fois, notamment le vice-président, mais en vain ». Les habitants dénoncent cette déliquescence et demandent qu'un espace soit bâti sur les lieux : « Nous demandons l'enlèvement de cette habitation précaire (le conteneur) qui a été posée là, surtout lorsque l'on sait que le terrain lui-même fait l'objet d'un litige et que l'affaire des héritiers est entre les mains de la justice ». C. B., O. E. B.