Le tristement célèbre « El Aâti », de son vrai nom A. Djamel, gardien de parking de son état, ne sévira plus. Il a été écroué dimanche par le parquet, selon des sources judiciaires, pour trois chefs d'inculpation : agression à l'arme blanche, tentative de viol avec violence et vol de deux téléphones mobiles. Les faits ont eu pour théâtre la cité du 8 Mars. Vers les coups de 20 h, le mis en cause, 26 ans, repris de justice, s'est approché de deux jeunes filles résidentes à la cité universitaire ; il tentera d'obliger l'une d'elle par la menace d'une arme blanche à le suivre dans le bois mitoyen. Les deux jeunes filles qui ont cherché refuge dans le taxiphone le plus proche, ont été impitoyablement rejetées par le propriétaire, lequel d'ailleurs sera lui aussi placé sous contrôle judiciaire pour non-assistance à personne en danger. La scène s'est passée sous le regard indifférent de plusieurs personnes de la cité. La victime n'a dû son salut qu'à la réaction rapide d'une fillette de 8 ans, qui a eu la présence d'esprit de se rendre à la 13ème sûreté urbaine située à quelques mètres du lieu du délit. L'intervention immédiate des éléments de la police a permis de mettre le malfrat hors d'état de nuire et de sauver in extremis la jeune fille d'un viol caractérisé. Lors de sa fouille, le mis en cause avait sur lui les deux portables de ses victimes. Sa mise sous mandat de dépôt a été accueillie avec soulagement par les habitants de la cité du 8 Mars, qu'il écumait.