Les problèmes générés par la cession des logements de l'OPGI entre locataires et tiers font toujours l'actualité des tribunaux. En effet, la cour de justice de la wilaya d'El Tarf a traité en deuxième instance une affaire similaire dont le verdict définitif ne semble pas plaire aux accusés qui crient, à qui veut les entendre, leur innocence. L'objet de la discorde est un logement, situé à la commune de Sidi Kaci (El Tarf). A en croire B. Dj, le mis en cause par le plaignant B. R., il s'est désisté de son logement au profit de sa sœur B.N. Entre-temps, abonde «l'accusé», le plaignant avait prêté à sa sœur une somme de 400 000 DA, confirmée par une reconnaissance de dette. «Le prêteur qui a eu possession du logement pour une période déterminée (prêt) aurait voulu la transformer en propriété, en tentant de régulariser son dossier en son nom auprès de l'OPGI d'El Tarf. Ce qui m'a poussé à le contrecarrer en achetant le logement en mon nom, sachant que ma sœur n'a pas réglé le loyer durant cinq années», raconte B.Dj. Mais la version de B.R. fait état d'une tentative d'escroquerie, dont les auteurs sont B.Dj et sa sœur. Des actions en justice ont été engagées de part et d'autre et les deux mis en cause -frère et sœur ont été innocentés à deux reprises avant que la Cour d'El Tarf ne les condamne en appel, l'un en sa présence et sa sœur par contumace, à six mois de prison ferme et une amende solidaire de cinq millions de dinars à verser au plaignant. Ayant fait opposition à sa condamnation, la sœur de l'accusé a été condamnée par la suite à six mois de prison ferme avec des dommages financiers estimés à trois millions de dinars, à verser à la partie civile. «Deux dommages (5 et 3 millions de dinars) au profit de cette dernière pour une seule affaire», c'est ce qu'affirme B.Dj qui fait appel au ministre de la Justice pour rouvrir ce dossier. Rappelons que B.Dj dispose d'un acte de propriété du logement en question publié en date du 02/06/2014, selon le dossier en notre possession.