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33e sommet de l'Union africaine : Le plaidoyer de Lamamra en faveur de la paix
Publié dans El Watan le 11 - 02 - 2020

Ramtane Lamamra, le haut représentant de l'Union africaine (UA) pour «faire taire les armes», a souligné hier la nécessité de revoir et d'ajuster les outilsde prévention et de règlement des conflits, afin de répondre efficacement à l'évolution des conflits et de la criminalité en Afrique.
Le haut représentant de l'Union africaine (UA) pour «faire taire les armes», Ramtane Lamamra, a déclaré, hier à Addis-Abeba, que l'objectif de mettre fin aux conflits en Afrique est «réalisable», pour peu que la volonté politique des Etats africains soit de mise.
Résolument optimiste, l'ancien chef de la diplomatie algérienne, qui s'exprimait lors du sommet de l'UA à Addis-Abeba, estime qu'au vu des avancées enregistrées dans la promotion de la paix sur le continent, au cours des dernières décennies, en particulier depuis 2004, avec l'opérationnalisation du Conseil de paix et de sécurité de l'UA (CPS), l'objectif de mettre fin aux guerres sur le continent est réalisable.
Ramtane Lamamra relève que l'organisation panafricaine doit célébrer le fait qu'elle fait face maintenant à moins de conflits qu'avant. En 2004, l'UA était appelée à gérer une trentaine de conflits actifs.
Il a soutenu, selon l'APS qui rapporte l'information, que dorénavant le continent dispose d'un plan solide pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour faire progresser la bonne gouvernance, le respect des droits de l'homme et des peuples et la Constitution. Ce plan est la combinaison de l'architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et de l'architecture de gouvernance africaine (AGA).
Actuellement, la question qui se pose, selon lui, est de déterminer les éléments en mesure de renforcer les efforts concertés en matière de prévention et de règlement des conflits. «Ici, le facteur déterminant est la volonté politique des Etats membres. La prévention et la résolution des conflits se font sur les territoires nationaux et la volonté politique est donc très cruciale», explique le diplomate.
En d'autres termes, a-t-il expliqué, «si le respect de la souveraineté nationale est primordial, cela ne doit pas saper les efforts pour intensifier la prévention des conflits, et lorsque c'est nécessaire il faut mener une action collective (…)».
Sur le terrain, les pays africains sont confrontés aux défis d'être plus créatifs dans la conceptualisation et la mise en œuvre de solutions innovantes aux conflits. Dans cette perspective, l'objectif devrait être principalement de garantir la préservation de l'unité nationale, le fonctionnement des institutions publiques et la souveraineté générale du peuple, insiste l'ancien chef du CPS.
Il est impératif, a poursuivi M. Lamamra, «de conceptualiser l'inclusion dans toutes les facettes de la résolution des conflits comme l'un des ingrédients essentiels pour faire taire les armes à feu sur le continent». Sur le terrain aussi, cela «signifie qu'il faut impliquer toutes les couches de la société, en particulier les femmes et les jeunes», a précisé M. Lamamra.
Pour l'ancien chef de la diplomatie algérienne, l'Union africaine a plus que jamais besoin de diriger et de renforcer ses efforts de médiation des conflits et de mener des actions visant à rassembler de manière plus opérationnelle tous les acteurs africains et internationaux, y compris les Nations unies. En conclusion, M. Lamamra souligne la nécessité de revoir et d'ajuster les outils de prévention et de règlement des différends afin de répondre efficacement à l'évolution des conflits et de la criminalité en Afrique.


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