Plages squattées et racket sur les parkings Certains comportements qu'on remarque sur quelques plages de la côte ouest de la wilaya commencent à irriter sérieusement des baigneurs, des habitués de celles-ci. En effet, il n'en faut que de peu pour susciter des escarmouches entre les estivants et les loueurs de chaises et parasols. La manière avec laquelle ces derniers s'approprient le rivage suscite la colère des baigneurs. En effet, comme nous l'avons constaté sur la petite plage du nom de Première Crique, à Ouled Bounar, dans la commune de Jijel, dès les premières heures de la matinée, la ligne de côte la plus proche de la mer est systématiquement occupée par des chaises et des parasols que personne n'a encore loués. Ce geste s'apparente à une interdiction d'accès à un espace public déguisée. Ces actes, jugés illégaux, empêchent ainsi les estivants arrivant au fur et à mesure que la journée avance d'avoir une place en « première ligne » bien que la plage soit encore vide. Cette aberration n'est plus acceptée par les baigneurs qui espèrent une intervention énergique des autorités pour remettre ces loueurs à leur place. L'autre facteur qui fait grincer des dents beaucoup d'estivants, est l'obstruction complète du champ visuel permettant aux parents de surveiller leur progéniture. Il faut dire que ce type de commerce s'est grandement développé ces dernières années sans que toutefois l'on sache qui est autorisé à le pratiquer et qui ne l'est pas. Aucune mention ne permet de faire le distinguo. Néanmoins, il faut reconnaitre que celui-ci- qui doit être bien réglementé - est nécessaire puisqu'il permet aux estivants - principalement ceux venant de loin - d'avoir où installer leurs familles et se protéger du soleil, sans devoir s'encombrer de quoi que ce soit. La même remarque est aussi valable pour les parkings jouxtant les plages. Mais là c'est pour une autre raison. En guise de parking, il s'agit en fait d'un espace délimité. Qu'il soit aménagé, surveillé ou pas, il faut tout de même casquer pour se garer. Là aussi, les autorités n'obligent ces « commerces » saisonniers à aucune publicité ou transparence. Généralement, l'espace servant de parking est pris en charge par une personne, qui « ramasse » à chaque entrée de véhicule la contrepartie d'un service inconnu de 50 DA. 950 MDA pour la mosquée El Ansar Le ministère des Affaires religieuses a consenti à la proposition de la wilaya de financer la construction de la mosquée El Ansar, sise en plein centre-ville de Jijel, qui sera érigée sur le terrain où était implantée une église au début des années 1990. L'étude pour la réalisation de ce lieu de culte a été inscrite dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014 pour une enveloppe de 950 MDA (millions). Il convient de signaler que dans le programme en cours, il a été inscrit l'étude, la réalisation et l'équipement d'un centre culturel islamique pour un montant de 59 MDA. Projets d'une gare maritime et d'un téléphérique On en parlait depuis quelques années, mais c'est seulement à l'occasion de l'annonce du nouveau plan quinquennal 2010-2014 que l'inscription d'une gare maritime et d'un téléphérique ont été confirmés. Avancé depuis longtemps, le projet de réalisation d'une gare maritime a, faut-il le dire, peiné avant de voir le jour. À ce propos, il convient de rappeler que lors de la décennie noire, et après la destruction du pont de Timridjen (Ziama Mansouriah) par les hordes terroristes, une ligne maritime avait été ouverte entre Jijel et Alger afin de desserrer l'étau sur la région que les groupes terroristes voulaient isoler du reste du pays. L'autre bonne nouvelle a trait à la réalisation d'un téléphérique dans la ville de Jijel, dont le tracé sera déterminé par l'étude qui sera lancée à cet effet. Pour le transport routier, le programme retenu prévoit l'étude de trois gares routières au niveau des trois grands centres urbains de la wilaya. Une gare de type A (inter-wilaya) concernera la ville de Jijel, la deuxième de type B, la commune de Taher, alors qu'El Milia est concernée par une gare de type C. Par ailleurs, cinq stations urbaines seront réalisées et toucheront les communes de Jijel (deux stations), Taher, El Milia et Chekfa. Des études pour les plans de transport et de circulation de Jijel ont été lancées, sans toutefois que l'on sache ce qu'il en est advenu depuis leur annonce. Jijel a grandement besoin d'une réorganisation de ses plans de transport et de circulation pour pallier certains désagréments. L'autre point noir du secteur des transports est lié au projet d'appui à la valorisation du port de Djendjen. Un projet ambitieux en mesure de hisser cette infrastructure portuaire au rang qui lui sied. Mais il demeure incompréhensible que les travaux de sécurisation du port (après l'appel d'offres lancé par le ministère des Transports), ne soient pas encore officiellement confiés en dépit de l'annonce par voie de presse de l'avis d'attribution provisoire du marché il y a…une année.