En collaboration avec l'Ecole nationale supérieure d'informatique (ENSI, ex-INI), le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a organisé, hier, au sein du siège de l'ENSI, une journée d'information ayant pour objectif l'explication des modalités d'inscription des nouveaux bacheliers dans les établissements universitaires. Les inscriptions, qui ont débuté hier, vont durer jusqu'au 6 août prochain. Les responsables chargés de l'orientation ont réitéré leur appel afin d'éviter les erreurs qui pourraient compromettre le choix des bacheliers. La détermination de la moyenne minimale de chaque filière change en fonction de la qualité du bac (la moyenne des étudiants demandant la filière). A cet effet, la moyenne exigée au bac n'est en aucun cas une garantie pour le bachelier. C'est pourquoi ces responsables exhortent ces derniers à remplir soigneusement leur fiche de vœux choisissant les filières qui leur conviennent. Pour rappel, le taux de satisfaction cumulés des étudiants qui ont leur premier choix en 2009 était de 37,88%. Dans ce sillage, plus de 92% ont été orientés vers l'un des dix choix qu'ils ont faits. Par ailleurs, dans le cadre des réformes engagées, le système LMD va être étendu à partir de l'année universitaire 2011-2012 à toutes les filières à l'exception de la médecine et les sciences vétérinaires, selon Mustapha Haouchine, directeur de la formation supérieure graduée DFSG au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Aux 5 écoles préparatoires qui sont opérationnelles depuis l'année passée s'ajoutent 4 autres cette année, ainsi que 2 classes préparatoires intégrées. L'objectif de ces dernières est de préparer les étudiants qui vont accéder aux écoles nationales supérieures sur concours après une formation de 2 ans dans le cadre des pôles d'excellence. Au sujet de l'accès des étudiants ayant une licence LMD au deuxième cycle, à savoir le master qui a suscité des mécontentements dans le milieu estudiantin, Mustapha Haouchine a précisé qu'« il y a des conditions d'accès au master qui sont d'ordre scientifique et pédagogique. Ces conditions sont déterminées par la filière. Elles sont fixées chaque année par l'établissement. Tout dépend de l'offre et de la demande. S'il y a beaucoup de candidats, il y aura inévitablement une sélection ». Questionné au sujet de l'absence des classes préparatoires destinées aux étudiants ayant un niveau très faible en langues étrangères qui pourraient permettre à cette catégorie d'étudiants de suivre leurs formations universitaires enseignées en français, le directeur de la DFSG a insisté sur le fait que « les classes préparatoires sont faites pour les forts pour les rendre encore plus forts. Dans ce cadre, nous avons des pôles d'excellence ». Toutefois la réalité du terrain démontre que certains étudiants admis, notamment en médecine, ne disposent pas du niveau requis. Ce qui entrave la réussite de leur cursus universitaire. A cet état de fait, M. Haouchine répond : « ça, c'est un autre débat », estimant : que « Une fois le bachelier arrive à l'université, le problème de langue doit être dépassé. L'étudiant doit être multilingues. Il doit être en mesure de comprendre l'arabe, le français et l'anglais. » « La rentrée universitaire ne va pas connaître de perturbation en matière de prise en charge sociale cette année », a rassuré Mibarki Mohamed El Hadi, directeur général des œuvres universitaire. « En effet, 54 cités universitaires vont être réceptionnées. Ces infrastructures vont assurer 74 000 lits à l'échelle nationale. La capitale va connaître également l'ouverture de toutes les infrastructures pédagogiques au début de l'année universitaire 2011-2012 », a-t-il déclaré.