Djelfa : Une femme à la tête d'une sûreté de daïra Le divisionnaire Abdelhamid Zeboujia, directeur central des ressources humaines, a procédé, hier, à l'inauguration de la sûreté de daïra de Aïn El Bel, dans la wilaya de Djelfa, portant ainsi le nombre de sûretés de daïra opérationnelles à 7 sur un total projeté de 12, correspondant au nombre de daïras existantes. Cette nouvelle structure, qui rayonnera sur 4 communes, a été confiée à une femme, promue au grade de commissaire principal depuis quelques années déjà et qui occupait précédemment le poste de responsable du service de la police générale au niveau de la sûreté de wilaya. A noter que le rapport police/citoyen dans cette daïra, qui abrite pas moins de 59 000 âmes, sera de 1 pour 641. Selon le chef de la sûreté de wilaya, Sami Zaghez, le déficit en termes de couverture sécuritaire par la police dans toute la wilaya sera comblé dans les délais souhaités, puisque les structures restantes accusent un remarquable taux d'avancement de la construction qui dépasse les 60%. La cérémonie officielle a eu lieu en présence des autorités civiles et militaires de la région. Tébessa : Un groupe armé s'attaque à un entrepreneur Un groupe armé, composé de quatre personnes, s'est attaqué, dans la nuit de samedi à dimanche, à la maison d'un entrepreneur à Oglat Gassasse, à 75 km à l'ouest de Tébessa, apprend-on de source sûre. L'entrepreneur, originaire de la wilaya de Sétif, qui réalise un projet de revêtement d'une route dans la ladite localité, a été surpris en ouvrant la porte de son domicile par ces quatre individus qui lui demandaient de l'argent contre sa vie. Ce dernier a pu échapper à ses assaillants, en alertant immédiatement la gendarmerie qui a bouclé la zone, en vain. Le groupe armé s'est évanoui dans la nature. Tizi Ouzou : Affrontement entre citoyens et forces de l'ordre Un citoyen a été blessé, hier, lors d'un affrontement entre les habitants de la haute ville de Tizi Ouzou et les forces de l'ordre. Dans la matinée, les citoyens ont procédé à la fermeture de l'accès au village de Redjaouna (Tizi Ouzou) à la circulation automobile au niveau du quartier Aïn Halouf, pour contester le retard dans le lancement des travaux d'aménagement des routes promis par les pouvoirs publics. En effet, les venelles dudit quartier et la route qui mène à l'hôpital Sidi Belloua (Redjaouna) sont délabrées et pénalisent tant les transporteurs que les riverains. Cette manifestation intervient deux jours après que les habitants aient tenté de s'en remettre au wali de Tizi Ouzou. Ce dernier, qui avait orienté vers ses services les jeunes protestataires, était en Egypte. Ce qui s'est avéré faux, selon les habitants. Cette attitude de « fuite en avant des pouvoirs publics », indiquent les manifestants, « a attisé le sentiment d'abandon » chez ces habitants, ce qui les a poussés à sortir dans la rue. Abdelkader Zighem , L. S., Nordine Douici