Lakhdaria : Le projet de 80 LSP piétine L'achèvement du projet des 80 logements LSP sis au chef-lieu de la commune de Lakhdaria, n'est pas pour demain. L'attente des bénéficiaires se fait de plus en plus longue. Ces derniers dénoncent les retards accusés quant à la réalisation et la remise des clés dans les délais. Selon certaines personnes concernées par ce projet, les travaux de réalisation de ce dernier ont débuté depuis l'année 2001, et ils n'ont pas été achevés jusqu'à ce jour. Le taux de réalisation est d'environ 85%. Ainsi, il s'agit d'une réévaluation de l'ordre de 18 millions de centimes. Ce qui n'a pas été du goût des postulants qui ont demandé à ce que l'agence foncière revienne sur sa décision. Par ailleurs, les 80 logements ne sont pas alimentés ni en eau potable ni en électricité. La réalisation des VRD tarde à se réaliser. Notre interlocuteur nous fera remarquer que certains d'entre eux croulent sous les dettes vis-à-vis des services de la banque. Au moment où ils sont appelés à payer leurs logements, ils continuent à louer en parallèle le logis qu'ils habitent temporairement, en attendant de prendre possession de ce logement tant attendu. Les bénéficiaires de ce projet de 80 logements LSP interpellent les autorités locales à intervenir afin de trouver une solution à la réévaluation de ces logements et achever les travaux pour remettre les clés aux postulants. Ouled Bellil : Une famille interpelle les autorités La misère et les dures conditions de vie dans lesquelles vivent, Selmoun Abdelmadjid et sa famille, dans la localité de Ouled Bellil, bourgade de sud de la ville de Bouira, ne datent pas d'hier. « Je vis, avec mes 8 enfants, dans des conditions indécentes depuis près de 45 ans », a-t-il écrit dans une lettre adressée au premier responsable de la wilaya. La maison familiale est faite de terre cuite et de chaume. C'est la seule demeure qui parait dans cet état pour le moins misérable, au village. La maison est composée d'une seule pièce et une cuisine qui sont partagées par dix (10) personnes. En plus de ces souffrances qui ne font que peser lourdement sur cette famille, s'ajoute le chômage. Le père n'a pas un travail fixe et le salaire qu'il perçoit ne répond pas aux besoins de la famille. Mais le souhait de cet homme est tout simple. Pour continuer à vivre dignement, comme tous ses semblables, il attend un geste salvateur du wali qui lui permet d'avoir un logement décent, à savoir que le dossier de demande de logement a été déposé en mars 1995. Depuis, rien n'a été fait pour que cette famille puisse sortir de ce taudis de misère. Bechloul : Les transporteurs de voyageurs exigent de l'ordre L'organisation du secteur des transports dans la wilaya de Bouira tarde à voir le jour. C'est au tour, cette fois-ci, des transporteurs assurant la desserte Bechloul-Bouira de monter au créneau. Ces derniers ne cessent d'interpeller les responsables de ce secteur afin de mettre de l'ordre dans la profession, qui consiste à empêcher les autres transporteurs qui empruntent la RN5, notamment ceux de la daïra de M'Chedallah, de prendre les voyageurs de la ligne allant de Bechloul jusqu'au chef-lieu de wilaya. « Nous vous informons que certains transporteurs continuent d'enfreindre la loi tout en prenant les voyageurs en dehors de leurs lignes réglementaires », lit-on dans une requête signée par une vingtaine de professionnels de transport. « Nous vous prions de prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme à toutes ces pratiques illégales qui ne font que nous pénaliser davantage », ont-ils ajouté. En outre, il n'y a pas que cela qui fait défaut dans le secteur de transport à Bouira. Or, la situation au niveau de la gare routière de Bouira et l'ensemble des stations à travers plusieurs communes, laisse à désirer. Au jour d'aujourd'hui, certains chefs-lieux communaux ne sont pas encore pourvus de lignes de transports. Des centaines, voire des milliers de villageois trouvent d'énormes difficultés, faute de transport, pour rejoindre leurs villages. Dans le meilleur des cas, les citoyens attendent pendant de longues heures, l'arrivée de bus. Ali. C., M. Guergaoui