La Syrie, la Jordanie, la Palestine, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, et une dizaine de troupes nationales participent à cet événement. Le coup d'envoi de la 5e édition du festival culturel arabo-africain des danses folkloriques, auquel prennent part des participants venus de huit pays, à savoir la Syrie, la Jordanie, la Tunisie, la Palestine, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, et une dizaine de troupes nationales, a été donné, samedi, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou . Notons aussi, la participation du ballet berbère de Wattrelos (France) comme invité. Juste après la cérémonie d'ouverture de cette édition, on a assisté à un défilé des participants qui ont sillonné la rue principale de la ville des genêts. Le commissaire du festival, Ould Ali El Hadi, a déclaré lors de son allocution inaugurale, « que ces activités sont une véritable opportunité pour les participants de découvrir l'Algérie et la Kabylie en particulier ». Ce festival permettra ainsi, selon lui, de rapprocher les cultures, les arts et les traditions de différents pays prenant part à cet événement culturel et artistique qu'abrite, chaque année, la capitale du Djurdjura. « Nous avons accueilli des délégations de peuples africains et arabes aux côtés des troupes nationales, dans le cadre d'un dialogue culturel et de civilisations », a ajouté le commissaire du festival, qui précise, par ailleurs, que ce rendez-vous est « une passerelle entre les peuples et les cultures, un espace d'échanges et d'enrichissement mutuel, il s'inscrit dans le registre de la perpétuation des valeurs, des traditions et de l'héritage artistique et civilisationnel ». Les troupes du Mali, de la Palestine et celle de Mascara ont ouvert le bal avec des danses folkloriques qui ont subjugué le public. Dans la soirée, deux chanteurs syriens, Rola Karem et Mohamed Abdelkrim ont donné un spectacle envoûtant à l'occasion d'une soirée pleine d'ambiance. Hier, la journée a été riche en chorégraphie et en danses, notamment avec les troupes de la côte d'Ivoire, de Tunisie, d'Illizi et deTlemcen. En dehors du chef-lieu de wilaya, plusieurs villes et villages de la grande Kabylie accueilleront les participants du festival. Des spectacles sont prévus à Azeffoun, Tadmaït, Tizi Rached, Larbaâ Nath Irathen, Tighzirt, Maâtkas, Redjaouna, Tala Athmane et Draâ Ben Khedda. En marge de ces représentations, un colloque international sur « la symbolique dans la danse populaire africaine » est également au menu. Des ateliers de formation ont été mis sur pied depuis le début du festival. Des conférences- débats sont aussi au programme, comme celles qui seront animées par Tahirou Yacouba, chercheur nigérien et le Pr Salaka Sanou de l'université de Ouagadougou ( Burkina Faso), qui interviendront respectivement sur les thèmes « Les danses rituelles dans les sociétés traditionnelles d'Afrique subsaharienne » et « la danse des masques, entre traditions et théâtralité ». Durant la période du festival, les organisateurs proposeront aussi un « marché » culturel et commercial où sont exposés les différentes richesses artisanales (bijoux, poterie, tapis, costumes traditionnels...) et des produits alimentaires du terroir (huile d'olive, miel, figues sèches...) spécifiques à la ville des Genêts. Des groupes de musique ainsi que des chanteurs étrangers sont annoncés durant ces journées, qui seront clôturées par un spectacle de Mohamed Allaoua, mercredi, à 21h, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.