C'est avant-hier, mardi, en fin d'après-midi, que la formation tlemcénienne du WAT a repris le chemin des emtraînements sous la houlette de son coach, Fouad Bouali, au stade de Birouana. Un panel de joueurs anciens et nouveaux a pris part à la première séance en présence, fait unique dans les annales du club des Zianides, de l'ensemble des dirigeants du WAT avec, à leur tête, le président de la SPA, Rachid Bouraoui. C'est pour dire que tout le monde attendait avec impatience cette reprise pour connaître l'ossature de l'équipe appelée à relever le défi du prochain exercice. Sur le plan de l'effectif, les observateurs en place ont relevé beaucoup de nouveautés. En effet, pour parer au départ de Yaâlaoui, Benmoussa, Mustapha Djallit, Ghazali Youcef, partis respectivement à la JSK et à l'ESS, de la libération de Hachemi, Abdellaoui, Benmoussa Sofiane, Benoradj, Fellahi et Loudjedi, la direction du WAT a enrôlé le gardien de but Hadjaoui (ex-JSK), Zazoune (ex-CABBA), Berramla (ex-MCO) et Guedider (ex-ESS). L'opération recrutement n'est pas encore close pour autant puisque plusieurs joueurs provenant de divers horizons, notamment de France, subissent actuellement des tests. Cependant, pour l'entraîneur tlemcénien, trouver un attaquant de la trempe de Ghazali, Benmoussa ou Djallit n'est pas chose aisée. A moins que parmi les cinq joueurs émigrés qui évoluaient à Mulhouse, Belfort et à Perpignan se trouve l'oiseau rare tant recherché. Quoi qu'il en soit, un vent nouveau semble souffler sur le club des Zianides qui aurait quand même réussi à maintenir la stabilité au niveau du staff technique, même si le charismatique capitaine des Bleu et Blanc, Kheireddine Kerris, a été promu directeur technique. Ce choix est dicté, selon le président Bouraoui, par l'expérience du joueur et son sens de la responsabilité. Par ailleurs, la préparation qui a été entamée à Tlemcen sera ponctuée par un stage à l'étranger. Trois pays sont ainsi ciblés, à savoir le Maroc, la France et la Tunisie.