La pandémie de Covid-19 a franchi hier la barre de 1 450 000 infectés dans le monde avec 75 000 morts et rien ne semble stopper sa progression en dehors d'un confinement total des êtres humains, vecteurs de cette maladie provoquée par un coronavirus et transmise par simple contact. Comme le Chikungunya, le Sars-CoV (Sras, le Mers-CoV, l'Ebola, le Zika, les grippes aviaires, elle est due à Sars-CoV-2, le nom scientifique du Covid-19. Les enquêtes sur les origines animales de ce coronavirus, indispensables pour comprendre l'émergence de la maladie, sont d'actualité et assidûment suivies par la communauté scientifique. On ne sait qui des chauves-souris, notamment l'espèce Rhinolophus affinis, et du pangolin, les deux seules espèces animales hébergeant des coronavirus très proches du Sars-CoV-2, est à l'origine de la maladie apparue dans un marché de Wuhan (centre de la Chine) où se vendent pour y être mangés de nombreux des mammifères sauvages. L'hypothèse du serpent, un temps soutenu, a été vite été balayée. La chauve-souris est, elle, considérée comme la source la plus probable de la pandémie, car le virus que porte naturellement ce mammifère volant est génétiquement le plus proche du virus qui affecte les humains, à 96% précisent les chercheurs. Cependant, relève un article récent de la revue Nature, comment le virus a-t-il pu passer de la chauve-souris à l'homme sans hôte intermédiaire ? Les auteurs expliquent que le coronavirus de la chauve-souris n'a pas pu infecter l'homme sans hôte intermédiaire. Les chercheurs ont alors analysé les coronavirus présents dans des échantillons de pangolins. Certains d'entre eux se sont révélés très proches du Sars-CoV-2. Le pangolin serait-il cet intermédiaire ?