Après deux reports dont le dernier remonte au 12 juillet, le procès relatif à l'affaire dite des « 11 cadres de Sonatrach Aval » s'est ouvert hier. La peine maximale (10 ans de prison) a été requise par le représentant du ministère public à l'encontre de 6 cadres poursuivis pour passation de marché non conforme à la réglementation, une affaire dont la genèse remonte au mois de mars dernier. Parmi les 6 prévenus, hormis une femme mise sous contrôle judiciaire, 5, dont le DAG, étaient sous mandat de dépôt. A l'éclatement de l'affaire, en tout, 11 cadres de la société avaient été auditionnés au sujet d'un marché portant notamment sur l'acquisition de matériel et équipements de bureau pour un montant avoisinant les 2 milliards de centimes. Dans cette affaire, Sonatrach ne s'est pas constituée partie civile et l'avocat de la société a considéré que l'entreprise n'a pas subi de préjudice. Cependant, les déclarations de certains prévenus peuvent être considérées comme des témoignages à charge contre le DAG qui a avalisé le marché avec un retraité de la société Asmidal. D'après les déclarations, ce marché a fait l'objet de 11 soumissions, dont la moitié a été écartée, mais 2 autres ont été introduites de manière illégale. L'affaire est mise en délibéré.