L'affaire de détournement de deniers publics qui a secoué l'Office de promotion et gestion immobilières (Opgi) de Bouira, et ayant défrayé la chronique durant l'été 2006, a abouti à un non-lieu. Deux cadres du service des marchés au sein de l'Opgi, trois entreprises spécialisées dans les travaux de réfection de bâtiment, un bureau d'études, et la direction générale de l'Opgi, ont été accusés. Les chefs d'inculpation retenus contre eux ont été la dilapidation de deniers publics, la mauvaise gestion et une passation de marchés publics fictifs. La chambre criminelle près la cour de Bouira, a mis un trait sur cette affaire en prononçant, avant-hier, son verdict définitif. Tous les accusés on été acquittés. Le procès, faut-il le rappeler, a débuté au niveau du tribunal en date du 10 décembre 2007. La peine requise à l'encontre des accusés est de deux ans de prison ferme assortis d'une amende de 100.000DA pour l'ex-DG de l'Opgi, les trois entrepreneurs et le bureau d'études, et une année d'emprisonnement à l'encontre des autres cadres de l'Office enrôlés dans cette affaire. Après l'appel en cassation, le procès a été repris par le parquet au cours du mois de mai dernier, les accusés ont été auditionnés à deux reprises, ce qui a permis à la justice de retirer tous les chefs d'inculpation et de déclarer un non-lieu. Par ailleurs, cette affaire qui remonte à l'année 2006, a été dévoilée à la suite d'informations faisant état de falsification de contrats et documents officiels relatifs aux travaux de réfection des immeubles touchés par le séisme du 21 mai 2003. L'enveloppe financière qui a été allouée pour la réalisation du projet a atteint les 8.105.999DA.