Ahmed Mebrek, le président de la ligue régionale de football de Annaba, que la Fédération algérienne de football (FAF) a démis de ses fonctions quelques jours avant l'arrêt des compétitions à cause du Covid-19, n'a pas l'intention de se taire, malgré la conjoncture imposée par la pandémie. Il conteste en la forme et dans le fond la décision de la fédération. Il déclare : «La FAF m'a sanctionné sans me fournir le moindre document ou pièce justifiant cette décision. Elle a envoyé une mission d'audit à la ligue au début du mois de mars et m'a ensuite convoqué à Alger pour, m'a-t-on dit, discuter de l'audit. En fait le sujet n'a pas été abordé un seul instant. Alors que j'ai demandé à prendre connaissance du contenu du rapport de mission et éventuellement des griefs retenus contre moi, les trois dirigeants de la FAF présents autour de la table ont évoqué le courant qui ne passe pas entre la fédération et la ligue et m'ont suggéré de démissionner. Après ma sortie de la fédération, quelqu'un m'a in-ormé de ma suspension. Cette décision est un abus d'autorité, un non- respect des statuts et de la loi sur les associations.» Des chargés de sales besognes sont entrés en jeu pour faire le reste. C'est-à-dire Judas et son ombre, le répugnant phacochère de dernière génération, dressés pour calomnier tous ceux qui peuvent gâcher les journées et soirées de leur maître. Faute de preuves matérielles étayées et publiées, Ahmed Mebrek est dans son droit absolu de rejeter la décision de la FAF en la forme et dans le fonds. Aucune des 16 observations faites par les trois membres qui ont mené la mission d'audit à Annaba, le 3 mars 2020, ne justifie la grave sanction infligée au concerné. Des observations normales, puériles même, qu'a balayées le rapport du commissaire aux comptes de la ligue le 5 mars 2020. Le document indique : «Les comptes sociaux ne comportent pas d'anomalies significatives. Nos différentes interventions nous ont permis durant cette période de constater de nettes améliorations progressives et une bonne maîtrise remarquable dans la gestion des différentes situations résumées ci-après : l'établissement des bilans comptables réels, fiables et sincères, un suivi rigoureux, détaillé, expliqué et réel des créances sur les clubs, une trésorerie bien maîtrisée et confirmée auprès de l'organisme financier (banque), nous tenons à signaler qu'après vérifications spécifiques des dossiers administratifs et des salaires concernant les cadres dirigeants, nous ont permis de constater la situation suivante; durant les deux mandats du commissariat aux comptes, nous ne constatons aucune trace de salaire, ni indemnités à verser au profit de M. Ahmed Mebrek (Annaba, le 9 février 2019).» Le commissaire aux comptes qui a pris la suite a signa-é les mêmes remarques sur le bilan comptable et financier pour l'exercice clos le 31 décembre 2019. Un procès équitable rétablira la vérité. Ahmed Mebrek est le premier convaincu fort du quitus que lui a donné l'assemblée générale le 5 mars dernier et les 100 millions de dinars qu'il a laissés dans le compte de la ligue. Judas et le répugnant phacochère de dernière génération qui sont toujours indisposés par les écrits qui ne sont pas à la gloire de leurs maîtres n'empêcheront pas la vérité d'éclater. Il y a au moins trois ligues qui activent hors la loi et avec la bénédiction des «bienfaiteurs» de Judas et du répugnant phacochère de dernière génération. Ils ne le savent pas ? Ils le sauront très bientôt. Judas et le phacochère font partie intégrante des chancres collés à la peau du football.