Vers une reconversion en salles de sport Les marchés de proximité de la wilaya de Skikda, réalisés ces dernières années et désertés dans leur grande majorité par les commerçants, devraient tous être reversés au profit de la pratique sportive. L'information rapportée par des cadres de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) a été bien accueillie par la population, qui voyaient d'un mauvais oeil les tentatives de certains «barons» locaux de s'accaparer de ces enceintes, restées vides des années durant. Selon les mêmes sources, c'est la DJS qui a initié cette opération en présentant un dossier aux pouvoirs publics demandant à faire profiter le monde associatif sportif de ces structures. L'idée de les reconvertir en salles de sport couvertes, en opérant quelques aménagements a également été retenue. L'accord des autorités locales n'a pas tardé, selon nos sources et les procédures administratives nécessaires ont déjà été entamées pour concerner, dans un premier temps quelques marchés, notamment ceux implantés à Merj Eddib, Oued El Ouahch et Msiouène dans la ville de Skikda ainsi qu'une infrastructure similaire dans la ville d'Azzaba. Nos sources laissent également comprendre que les opérations de reconversion devraient encore se poursuivre pour concerner d'autres marchés couverts fermés dans de la commune d'El Harrouche. Cette dernière compte deux structures non loin de Bougrina. À rappeler que la fièvre des marchés couverts de proximité avait connu son comble durant le passage du wali Belhacine, actuellement en détention à la maison d'arrêt d'El Harrache. Beaucoup d'argent public avait alors été dépensé pour construire ces marchés sans prendre le temps d'engager de véritables études de faisabilité. Il fallait juste construire sans se poser la question si les endroits retenus répondaient vraiment aux considérations pratiques. Plusieurs, voir la grande majorité de ces marchés, dits pourtant de proximité avaient été élevés loin des centres de concentration des populations qui ne tarderont d'ailleurs pas à les bouder. Ne voyant rien venir, les commerçants ayant bénéficié de locaux dans ces enceintes ont fini, par la force des choses, à baisser rideaux et à retourner à leurs anciennes pratiques sur les trottoirs.