La Crosswagon permet à Alfa Roméo de renouer avec la transmission intégrale et de renouer ainsi avec un réel savoir-faire de la marque en la matière. Haute sur pattes Durant les années 1980 et 1990, la marque italienne a toujours proposé une déclinaison 4x4 de ses modèles, à l'image des 33, 156 Q4 et surtout 164 Q4, idéale pour maîtriser la fougue du V6 de 231 ch. Malheureusement, ces versions, par ailleurs gourmandes en essence, ne se destinaient qu'à une infime clientèle. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et il existe un réel attrait pour les véhicules dits « de loisirs », plus polyvalents à l'heure où les conditions météorologiques se dégradent. L'Alfa Crosswagon s'inscrit sur un marché en expansion, qui compte actuellement les Audi Allroed, Subaru Outback et Volvo XC70. Esthétiquement, la 156 conserve son charme latin, mais évolue tout de même. Plus haut de 6cm que le break Sportwagon, elle se pare de seuils de porte en aluminium, de pare-chocs spécifiques avec des bas de caisse anthracites, de barres de toit, de roues « toutes saisons » en 225/55R1 7 et de 4 teintes de carrosserie spécifiques. On regrette cependant que des protections de portières ne fassent pas partie de l'équipement de série. L'Alfa Crosswagon s'équipe d'une transmission intégrale permanente et de trois différentiels. Une fois n'est pas coutume, on note une prépondérance du couple sur le train arrière, ce qui devrait confère à la 156 un comportement plus joueur. Même dépourvue de réducteur, l'Alfa profitera de sa garde au sol surélevée lors de la pratique du tout chemin et à l'attaque de routes enneigées avec le VDC (contrôle de stabilité), comportements routiers dus à une hauteur de caisse plus importante et des pneumatiques à usage mixte. Diesel d'office Alfa Roméo mise tout sur ce carburant et la Crosswagon (dans un premier temps du moins) sera limitée au 1,9Jtd Multi jet de 150 ch. Fort d'un couple de 305Nm à 2000 tr/min, il est accouplé à une transmission manuelle à 6 rapports. Au sein de l'habitacle, Alfa annonce un tableau de bord retouche avec un revêtement inédit, un compas intégré au rétroviseur et des tapis de sol « Crosswagon ». Lors du salon de Genève, Alfa Romeo dévoilera en avant première mondiale la berline Alfa Roméo 159, qui sera présentée au côté du coupé Brera. L'Alfa Roméo 159 représente la nouvelle génération destinée à remplacer l'actuelle 156. Sportive et élégante, la 159 a été dessinée par Guigiaro en collaboration avec le Centre de style Alfa Roméo. Elle offre une habitabilité et des dimensions plus importantes que l'Alfa 156. L'intérieur est équipé d'une console centrale orientée vers le conducteur, d'un levier de vitesses court et sportif, d'inserts d'aluminium, de tissus de haute facture ainsi que de cuir recouvrant les sièges enveloppants et sportifs. Les pneumatiques de dimensions généreuses, allant jusqu'à 235/45 R 18, concourent à l'aspect sportif de l'ensemble. Six motorisations seront disponibles. L'offre essence sera constituée des trois nouvelles motorisations JTS : le 3.2 V6 24v de 260 ch, le 2.2 de 185 ch et le 1.9 de 160 ch. Les clients auront également accès aux trois moteurs turbodiesel : le 2.4 JTD M-Jet à 5 cylindres 20v de 200 ch ou les deux 1.9 JTD M-Jet. Le premier dispose de 16v et développe 150 ch tandis que le second est un 8 soupapes de 120 ch. Les trois moteurs diesel respectent les normes Euro 4 et utilisent un filtre à particules. La gamme dispose d'une nouvelle boîte mécanique à 6 rapports, la transmission automatique ou boîte robotisée Selespeed 6 rapports seront disponibles ultérieurement. Les éléments de confort de l'Alfa 159 sont composés de projecteurs bi-xénon, de capteurs de pluie, d'un système de navigation par satellite et du démarrage par bouton poussoir. Les passagers pourront également bénéficier de la climatisation bi ou tri-zone, de l'autoradio avec lecteur CD/MP3 et chargeur 10 CD, des commandes vocales et téléphone GSM « mains libres » intégrés, des sièges avant électriques et de la banquette arrière rétractable. La commercialisation de l'Alfa Romeo 159 est prévue pour l'été 2005.