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Le parc de Ben Chicaou : Une bouffée d'oxygène à 1250 m d'altitude
Publié dans El Watan le 14 - 08 - 2010

Des dizaines de milliers d'usagers de la RN1 empruntent quotidiennement cette voie pour se rendre au sud du pays. Au seuil de la commune de Ben Chicaou, à 20 km du centre-ville de Médéa et à tout juste une heure et demie de route de la capitale, une cédraie perchée à 1250 m d'altitude les accueille désormais pour faire une halte salutaire.
Après plusieurs appels d'offres déclarés infructueux, le parc de Ben Chicaou semble avoir enfin trouvé preneur. Devenu célèbre depuis son ouverture au public l'été 2008, cet espace de divertissement a été par la suite complètement délaissé par le promoteur acquéreur à l'issue de trois mises en demeure pour non-conformité de ce dernier aux clauses du contrat d'exploitation.
Cela n'a pas été sans provoquer un état de dégradation des quelques aménagements qui étaient déjà réalisés, comme aussi des actes de vandalisme qui étaient enregistrés au niveau du site à l'abandon aux prises des « meutes » de délinquants. Pourtant, une ambiance estivale bien sereine, qui règne en ce mois d'août sur ce site aux couleurs roux de la cédraie, semble être laissée bien loin derrière les temps des tergiversations administratives. Des centaines de véhicules stationnés à l'extérieur du parc de Ben Chicaou annoncent le flux et le reflux incessant des familles en halte salutaire au niveau d'une cédraie bien contournée par une muraille à l'architecture rustique. L'inscription apposée au seuil du parc de loisir, « interdiction d'introduire les aliments et les boissons à l'exception du lait pour bébés », somme déjà les visiteurs à se conformer au règlement intérieur en vigueur qui, selon Fekhar Samir, promoteur du parc, est issu du système normatif international en matière de gestion des parcs de loisir. Une fois à l'intérieur, les ombrages touffus des branchages des conifères vous épargneront, sous une fraîcheur continue et alléchante, les rayons du soleil de l'auguste mois d'août. Le flux des visiteurs commence à partir de 14 h et les week-ends, l'ambiance conviviale sous les brouhahas joviaux des enfants vont non-stop jusqu'à minuit. « Le pic des visiteurs est enregistré surtout le week-end où le mouvement des va-et-vient incessants des familles est noté jusqu'à minuit sonnant », assure un agent de sécurité en faction sur les lieux. Des pistes pavées en pierrailles interconnectées vous mènent vers les différents recoins et points de repos des 12 hectares de la cédraie.
Une Normande amoureuse du site
Des ponts en bois, des tables en matériaux solides, des kiosques, cafétérias où des mets pour familles et des boissons y sont servis. « Je viens de la Normandie en France et je peux vous assurer que je ne suis pas du tout dépaysée. Il y a de la fraîcheur, du cèdre, la vue surtout panoramique s'ouvre pleinement sur l'horizon lointain, le ciel est bleu, on ne sent pas du tout la canicule », débite, joyeuse, la jeune Normande accompagnée de son époux. « Je suis vétérinaire et j'aimerais bien voir le plus d'animaux possible. Les caractéristiques du climat et celles de la flore dans ce paysage d'altitude ressemblent parfaitement à celles da la région d'El Ouarsenis, des Babor ou du Djurdjura, ce qui prédispose parfaitement ce site à l'introduction de beaucoup d'espèces côté volaille. On peut aussi introduire des espèces sahariennes résistantes au froid, comme la gazelle et le fennec qui peuvent très bien s'adapter au climat de la région. Intégrer d'autres espèces animales, c'est carrément créer un autre globe d'intérêt, une autre thématique au niveau du parc, ce qui intéresserait une catégorie de visiteurs. »
Si l'entrée au parc est gratuite, en revanche, la fourchette des prix pose parfois problème et des interdictions dont le visiteur n'arrive pas à expliquer le pourquoi. « S'agissant des boissons, les prix proposés passent du simple au double. Une marque de jus cédée à l'extérieur à 25 DA la bouteille est proposée ici à 40 DA ou encore un paquet de biscuit valant 30 DA est cédé ici à 60 DA. Par ailleurs, on ne comprend pas pourquoi ils nous interdisent d'introduire au parc de l'eau potable même conditionnée, et ce qui étonne le plus aussi, est le fait qu'ils ont supprimé les fontaines publiques qui ajoutaient quand même à l'esthétique du site une ‘‘dose'' de fraîcheur », regrette un père de famille venu de Tipasa, pour fuir, dit-il, l'humidité de la mer. « Moi, j'ai eu droit à quelques bribes de frites, à peu près 200 g que j'ai payées à 100 DA », enchaîne un autre dans le même sens. De par sa proximité à la RN1, la route du pétrole, le site, de l'avis de plus d'un, est très rentable, sans pour autant imposer des restrictions aussi limitatives que celles par exemple d'introduire de l'eau, des gâteaux…, ce qui peut provoquer l'effet inverse : limiter le temps du pique-nique au niveau du parc, ou carrément en faire l'impasse pour les familles.
Un mini-centre touristique en projet
Pour le premier responsable du site, les prix sont parfaitement étudiés pour être compatibles avec la capacité du visiteur de rang sociétal moyen. « Etant donné la vocation touristique du site, les prix proposés ne sont pas du tout exagérés. Je vous donne l'exemple du prix du poulet rôti qui est cédé au niveau de la ville de Médéa entre 570 à 580 DA. Ici, nous le cédons à 600DA ». « Si nous avons investi dans ce parc, c'est pour promouvoir la région et aussi avoir de quoi payer la main-d'œuvre locale, tout en ayant notre marge bénéficiaire ». Le début de l'année 2011 verra le commencement des travaux de réalisation d'une salle omnisport, d'un grand chalet, des chalets individuels et une grande auberge de capacité d'une soixantaine de personnes. « Nous voulons transformer cet endroit en un véritable mini-centre touristique où il y aura aussi la réalisation d'un hamam avec jacuzzi, piscine… Prochainement, il y aura la réception des jeux pour enfants, des carrousels, des autos tamponneuses, des petites roues et on envisage même de faire des shows culturels qui ont des buts thématiques, comme la protection de l'environnement. Le clown travaille pour l'instant avec nous et si on voit que les choses avancent et que les gens s'intéressent, le minimum serait de lui fabriquer une tente », explique le promoteur du site. Concernant l'introduction de la dimension zoo au niveau de ce parc de divertissement, Fekhar Samir dira : « l'expérience nous a montré que l'Algérien est amateur de grandes sensations. Il aime voir le spectacle de cobra, de crocodile… mais pour l'instant, et pour des raisons de faisabilité, nous privilégions les espèces locales. Nous avons déjà placé 13 volières, il y a des oies, des faisans dorés, des paons, des cochons d'Inde, vous pouvez même voir des coqs chinois. » Si l'ouverture de cette aire de distraction, comme l'espère la population en prise au chômage, va permettre quelques rentrées pour booster les projets sociaux dans cette commune, il n'en demeure pas moins que les conditions de sa gestion et de son exploitation devraient réussir le gage de la rentabilité et par-là même mettre à la disposition de la population ce poumon d'oxygène.


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