Le Fonds arabe de développement économique et social (Fades), dont le siège est basé au Koweït, a décidé de financer, dans un premier temps, un programme de 5000 logements sociaux dans le cadre de la reconstruction de Chlef et du remplacement progressif des logements en préfabriqué construits après le séisme d'octobre 1980. C'est ce qui a été annoncé hier lors de la rencontre qui a regroupé au siège de la wilaya les autorités locales et une délégation du Fades accompagnée de représentants des ministères des Finances et de l'Habitat. La décision fait suite, rappelle-t-on, à la signature, le 27 mars dernier à Alger, d'un protocole d'accord entre le gouvernement algérien, par le biais du ministre des Finances, et le directeur général du Fades, pour le financement de cette opération ainsi que la délocalisation de la ville de Hassi Messaoud et la réalisation de stations de dessalement d'eau de mer dans le pays. Après avoir visité des habitations et des équipements publics en préfabriqué à Chlef et Chettia, la délégation du Fades s'est rendue au siège de la wilaya où elle a eu une séance de travail avec le wali de Chlef, en présence du P/APW, des P/APC des deux communes concernées et des membres de l'exécutif de la wilaya. Intervenant à cette occasion, le représentant du fonds a fait savoir que celui-ci est entièrement disposé à contribuer à la prise en charge de cette préoccupation majeure, inscrite au centre des priorités des autorités centrales et des responsables locaux. Le wali a annoncé que le dossier technique du projet, objet de l'accord entre les deux parties, sera remis au ministère des Finances avant le 20 avril prochain et comprendra aussi bien la réalisation des 5000 logements sociaux que le remplacement de certains équipements publics en préfabriqué sur les cinq années à venir. Pour ce dernier volet, il faut savoir que le gouvernement a déjà débloqué la somme de 680 milliards de centimes pour l'éradication des établissements scolaires du même genre à compter de cette année. Leur nombre s'élève à 213, entre écoles primaires, CEM et lycées, réalisés, il y a vingt-quatre ans, suite au terrible tremblement de terre qui avait frappé la région.