Le Tennis Club de Souk Ahras prépare l'après-Covid 19 avec un nouveau statut de club autonome et de nouveaux défis. Un programme digne de l'histoire du club est prévu pour cette saison, sur laquelle on parie sur un meilleur retour. M. Kouadfia, membre du staff dirigeant de cette formation sportive, se dit optimiste par rapport aux nouvelles orientations du TCSA qu'il croit capable des plus grandes prouesses, vue la crédibilité de la formation des tennismen et des tenniswomen. «Le club a appris à survivre sans ressources mais avec beaucoup de force morale et de volonté et ce n'est pas maintenant que nous allons fléchir (...) La pandémie de la Covid -19 a, certes, affecté l'activité sportive ici et ailleurs, mais cela ne nous empêchera pas de marquer une rentrée positive sur tous les plans, notamment avec notre changement statutaire de section affiliée à une association en une formation autonome qui aura à gérer ses affaires sans devoir supporter les échecs des autres», a-t-il déclaré. Pour une discipline vieille de plus de 70 ans et dont le palmarès est étoffé par des centaines de titres, la rupture avec la défunte association-mère, ESSA (Entente Sportive de Souk Ahras), était prévisible à cause du monopole exercé par celle-ci durant près de deux décennies faites de clivages, de tiraillements et surtout de gestion approximative. Ce sport qui est une école, est plus qu'un espace de compétition. C'est un lieu où des générations entières ont appris les bonnes mœurs, la discipline et le respect de l'autre dans un climat de convivialité et de confiance. Le tout sous les auspices des anciens de la famille du tennis de l'envergure des Khalfi, Bousedira, Messaoudene, Gunadzia, Aouaidjia... et autres qui assuraient (et assurent encore) la pérennité de cette discipline à Souk Ahras sans devoir arpenter les couloirs des pourvoyeurs de fonds ou troquer le sport avec les allégeances partisanes.