A l'exception de la JS Kabylie et le CR Belouizdad, qui ont entamé leur préparation plus tôt, les clubs de la Ligue 1 devront tous reprendre les entraînements aujourd'hui. Une reprise certes très attendue, mais qui sera marquée par la hantise de la propagation du coronavirus. D'ailleurs, le championnat algérien vient d'enregistrer son premier cas avec le joueur du CR Belouizdad, Samir Aïboud. Avant le début des entraînements, l'ensemble des joueurs devront subir une batterie de tests et notamment celui de la Covid-19. C'est ce que les clubs devront tous effectuer au cours de cette semaine. Ceci n'est pas sans poser le problème du coût de cette opération, sachant que le test PCR coûte aujourd'hui 15 000 DA. Face à la crise financière que traversent les clubs, on se demande comment ils pourront effectuer ces tests ? Certes, on a évoqué la possibilité de réduire le prix du test à 10 000 DA pour les clubs, mais cela reste une somme importante, surtout que l'on devrait tester les joueurs, le staff technique ainsi que tous les accompagnateurs. Les walis de Relizane, Tlemcen ainsi que celui de M'sila pour l'équipe du NC Magra ont tenu à s'impliquer pour tenter d'aider les clubs pour cette reprise pas comme les autres. Mais il faut admettre que «ces dépenses imprévues» pour le test de Covid-19 risquent de peser très lourd pour les caisses des clubs. Car si on effectue les tests 72 heures avant chaque match avec les 38 journées, comme cela se fait ailleurs, les clubs devront ainsi dépenser pas moins 3 milliards de centimes, d'ici la fin de la saison, rien que pour les tests. Ceci, sans parler de suivi rigoureux du protocole avec notamment une chambre individuelle pour chaque joueur et deux grands bus à chaque déplacement de l'équipe. Le coronavirus risque de coûter très cher pour les clubs algériens, déjà criblés de dettes depuis des années déjà.