Mechta Rezgoune, dans la commune de Mechroha, a récemment connu une protestation à cause d'un raccordement au réseau d'électricité que les habitants attendent depuis des lustres. Aussitôt amorcé, le débat a levé le voile sur le fond du problème avéré d'ordre financier où l'APC comme la SDE ont été invitées à faire preuve de célérité dans le traitement du dossier. A quelques jours d'intervalle les habitants du hameau d'Ouled M'hamed, situé à quelques encablures du chef-lieu de la commune d'Ouled Driss, ont observé un regroupement afin de faire valoir leur droit au raccordement au réseau de gaz et au désenclavement, eux qui doivent parcourir quotidiennement près de 7 km de chemins escarpés et inaccessibles pour les véhicules. Des promesses y ont été faites par les autorités locales pour la prise en charge de leurs doléances. A Khedhara, un projet de réhabilitation d'un chemin communal de plus de 5 km reliant mechta Sidi Badi à d'autres agglomérations a été affecté par le wali de Souk Ahras, qui a prévu une enveloppe financière de l'ordre de 69 millions de dinars. A Ouled Moumen, un projet de réhabilitation similaire pour un coût de 15 millions de dinars est prévu pour relier mechta Zoubia à celle de Ras El Kef. Ces quatre communes ont en point commun une préoccupation majeure : l'alimentation en eau potable qui y fait défaut malgré l'abondance des sources et des eaux souterraines. C'est lors d'une visite d'inspection et de travail dans la daïra de Heddada que le chef de l'exécutif a fait le constat suivant : «Les préoccupations des zones d'ombre se résument dans des insuffisances dans l'alimentation en eau potable, un problème avec la même acuité dans plusieurs localités, le désenclavement, notamment pour ce qui est de quelques chemins communaux qui nécessitent la réhabilitation, l'électrification rurale et le gaz naturel ; pour ce dernier la couverture des 26 communes avance à pas de géant sauf pour ce qui est de quelques régions éparses où le relief accidenté et parfois l'éloignement de la conduite principale représentent des contraintes qui seront dépassées dans les délais impartis.» A Aïn Soltane comme à Zouabi ou à Aïn Zana ou encore Oum Laâdhayem, les populations rurales attendent la concrétisation des projets en jachère depuis des années et autres initiés récemment.