A deux semaines de la Supercoupe USM Alger – CR Belouizdad, prévue le 21 novembre 2020, et du démarrage du championnat saison 2020-2021, fixée au 28 novembreen cours, rien n'est moins sûr en ce qui concerne la tenue de ces deux événements aux dates prévues. La flambée des contaminations à la Covid-19 au cours des dernières heures incite à la prudence extrême, comme l'a recommandé le professeur Berkani Bekkat, hier matin sur les ondes de Radio Al Hidab à Sétif. S'exprimant sur le début de championnat de la Ligue 1 programmé le 28 novembre 2020, le professeur Berkani a déclaré : «Il n'est pas possible de renouer avec la compétition à la lumière du taux de contamination enregistré ces dernières heures». Pour rappel, il y a quelques jours, le professeur avait signifié que le championnat de football de la Ligue 1 pouvait commencer dans les délais arrêtés par les parties concernées par le sujet. Face à la détérioration de la situation sanitaire, le frein à main a été tiré à juste raison. L'ouverture de la saison reste plus que jamais tributaire de l'évolution de la pandémie. Dans l'état actuel, aucun risque ne peut être pris. Il ne se passe plus un jour sans qu'on ne signale des cas de contamination au sein des effectifs des clubs qui ont repris le chemin des entraînements et de la préparation de la nouvelle saison. Le respect du protocole sanitaire arrêté par le Centre national de la médecine du sport (CNMS), soumis au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et remis à tous les clubs de la Ligue de football professionnel (LFP) doit être scrupuleusement respecté par les clubs de Ligue 1 auxquels il est destiné. Ces derniers se sont-ils tous conformés aux directives et exigences contenues dans le document ? Difficile de répondre avec précision. Durant la phase préparatoire de la reprise des compétitions, plusieurs joueurs ont été déclarés positifs au coronavirus après les analyses effectuées. Cette situation n'est pas sans conséquences sur le devenir de la saison 2020-2021. L'évaluation des risques sur la sécurité sanitaire des athlètes et de leur encadrement requiert des décisions à la hauteur des enjeux. Les décideurs à qui reviendra le dernier mot s'entoureront de toutes les garanties pour se prononcer en faveur de la reprise des compétitions dans les délais fixés initialement, le report de quelques semaines ou l'annonce de l'annulation de la saison à venir. Cette dernière sera la solution extrême si, par malheur, la seconde vague de la pandémie dépasserait les prévisions les plus pessimistes. Donc, la reprise reste tributaire de l'évolution de la santé sanitaire. L'application rigoureuse du protocole sanitaire est un élément fondamental pour la reprise des compétitions. Le respect des consignes ne doit souffrir d'aucun relâchement, ni inobservance des directives arrêtées par le secteur médical. Des informations fournies par des arbitres qui ont participé il y a une semaine au séminaire organisé à Aïn M'lila au profit d'arbitres d'élite ont fait état de non-observation des recommandations contenues dans le protocole sanitaire comme le test PCR, que beaucoup d'hommes en noir présents au séminaire n'ont pas effectué préalablement avant de rejoindre le lieu de regroupement. Le protocole sanitaire impose que lors des stages ou regroupements, chaque individu doit occuper une chambre seul. Lors du séminaire d'arbitres d'élite, chaque chambre de l'hôtel était partagée par deux arbitres. A quoi sert le protocole sanitaire s'il n'est pas suivi à la lettre ? Advertisements