Le chantier de la coopérave Mohamed Boudiaf ne répond pas aux normesL'ouverture du chantier, situé sur la principale artère Hamdani Lahcène (ex-chemin des Oliviers), à la hauteur de la polyclinique Ahmed Aroua, à Sidi Yahia et sur le chemin escarpé de la cité Sellier, représente un véritable danger pour les riverains . Les petits, notamment les élèves de l'école Ourabah (ex- Sellier) et du collège Fatma Hadj Ahmed (ex-Les Crêtes), sont les plus exposés aux multiples risques d'accident que recèle le chantier de la coopérative immobilière du nom du chahid Mohamed Boudiaf. Le chantier est entouré d'une mince clôture toute abîmée et ne répond pas aux dispositions du chapitre I relatif à l'objet et au champ d'application de l'arrêté n° 01/DRC/AJC du 7 janvier 1998, portant approbation du règlement urbanistique et sanitaire de la métropole algéroise, notamment à l'alinéa 2 de l'article 4, qui stipule : « Toutes mesures de sécurité, d'hygiène et de salubrité publiques doivent être assurées à l'intérieur et aux abords immédiat du chantier. » Les parents se font beaucoup de soucis pour la sécurité de leurs enfants et incriminent ce chantier. Surtout depuis le triste souvenir de cette matinée du jeudi 17 mars 2005 où le quartier a failli basculer dans l'horreur. « Il était 7h15, lorsque des ouvriers s'évertuaient à embarquer un gros engin de travaux publics sur une remorque, traînée par un camion tracteur routier. Propulsé par sa charge, le camion de gros tonnage a foncé en roue libre sur la pente abrupte avant de heurter de plein fouet la devanture d'une boutique », a confié un riverain. Le chantier n'est pas à sa première bévue, à en croire les habitants de la cité Sellier : « Une partie du mur de la palissade, qui borde l'aile réservée aux étals de fruits et légumes du nouveau marché communal, a été complètement détruite, lors des travaux de terrassement, laissant apparaître un profond ravin. » L'autre chantier de promotion immobilière (Sidar) empiète littéralement sur le trottoir et participe à mettre la vie d'autrui en danger. « Des matériaux de construction tombent régulièrement au passage des piétons. Beaucoup ont fait les frais de cette méprise », tiennent à préciser encore une fois les habitants de la cité Sellier.