Une frange des travailleurs de l'éducation est complètement oubliée en ces temps de pandémie. Il s'agit des corps communs comme les ouvriers professionnels et autres appariteurs, femmes de ménage et gardiens des établissements scolaires. Malgré la tâche de nettoyer les sanitaires, les classes et les bureaux administratifs, ils sont sous-équipés pour faire face à une contagion coronarienne. Ni uniformes, ni bavettes qu'ils paient de leurs propres et maigres moyens. Un flacon de gel hydroalcoolique et le tour est joué. Au lycée Frantz Fanon du chef-lieu de wilaya, des contaminations ont été enregistrées parmi les enseignants, les élèves et les surveillants. C'est aux travailleurs des corps communs d'être en première ligne. Il leur échoit le rôle d'endiguer la propagation du virus en multipliant les opérations de désinfection matin et soir. Advertisements