Cent cinquante-huit membres sur un total de cent soixante et onze ont participé au second conseil national de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) au centre Grand Bleu, à Tipaza, le 7 avril 2005. Cette organisation, qui compte une cinquantaine d'activités commerciales et plus d'un million de commerçants adhérents, continue à revendiquer son désir de participer aux tripartites et ses membres s'interrogent toujours sur leur exclusion à ces rencontres. La création d'un ministère délégué auprès du ministère du Commerce qui sera chargé de l'organisation du marché intérieur et le renouvellement des chambres nationales figurent aussi sur la liste de ses revendications, inscrites déjà lors de la tenue de son 3e congrès en 2004. Certains articles de la loi de finances - la fiscalité, l'adhésion à l'OMC, le bilan de l'action des boulangers - sont les points qui ont été abordés pendant les débats. Bien entendu, le bilan du dernier semestre de l'activité de l'UGCAA et le programme de l'organisation pour le prochain semestre ont fait l'objet de discussions lors de ce second conseil national de l'UGCAA. Des dissensions internes sont apparues, ayant d'ailleurs créé une crise au sein de l'UGCAA. Il aura fallu tout un semestre pour aplanir les problèmes et permettre au bureau national de s'engager dans sa mission. En effet, selon le chargé de communication de l'UGCAA, c'est à partir du 2e conseil national que commence la phase d'application du programme. Le renouvellement des structures locales et l'engagement de l'UGCAA au profit du programme du président Bouteflika seront les premières actions. « C'est en temps de paix que les commerçants arrivent à travailler. Evidemment, les membres adhérents de l'UGCAA appuient la démarche du président de la République en matière d'amnistie générale », déclare notre interlocuteur. Les contestataires sont rentrés dans l'ordre lors de ce second conseil national de l'UGCAA.