Le dossier relatif au développement des «zones d'ombre», arrivant en tête des priorités des autorités centrales du pays, continue de susciter des incompréhensions d'autant plus que le mode de financement des opérations pose un sérieux problème. Insatisfait de l'avancement et surtout de la prise en charge des opérations retenues dans le cadre du nouveau programme des pouvoirs publics, ciblant des localités déshéritées de la wilaya, une commission ministérielle est à pied d'œuvre. Dans un récent communiqué posté sur la page facebook de la wilaya de Bouira, décidément un canal officiel en matière de communication, une enveloppe de 2 milliards de dinars a été dégagée pour la prise en charge de quelque 396 opérations à travers 272 zones d'ombre. «311 projets sont achevés. 47 en cours de réalisation et 38 opérations en cours de lancement», a-t-on précisé dans le document en question. La première tranche du programme, a-t-on souligné, vise aussi le raccordement des villages au réseau d'alimentation en eau potable, l'ouverture de pistes, le raccordement des foyers au réseau électrique et au réseau de gaz naturel. Il faut préciser que dans la wilaya de Bouira, l'amélioration des conditions de vie des populations notamment en termes de raccordement aux réseaux d'AEP et d'assainissement, la réfection des routes, et l'équipement des salles de soins sont de véritables urgences. A. Fedjkhi Advertisements