– Maroc L'économie marocaine a subi un choc sans précédent, conséquence des mesures et restrictions prises pour contenir la propagation de la pandémie qui se sont traduites par un arrêt brutal de l'activité économique, a relevé dimanche le rapport de situation des charges et ressources du Trésor, publié par le ministère marocain de l'Economie et des Finances. L'exécution de la loi de finances rectificative (LFR) à fin décembre 2020 fait ressortir un déficit budgétaire de plus de 9,2 milliards de dollars (82,4 milliards de dirhams) ou 7,6% du PIB. Ce résultat a été atteint, malgré un certain nombre de contraintes et de contingences, dans le respect des engagements de l'Etat au titre de la stratégie de soutien des secteurs sociaux et économiques et de relance post-Covid, a précisé le rapport. – Chine–Etats-Unis Le président chinois Xi Jinping a mis en garde hier contre une «nouvelle guerre froide» qui ne peut conduire qu'à «une impasse», en s'adressant par vidéo interposée au Forum économique mondial de Davos. Sans jamais nommer les Etats-Unis, M. Xi s'est posé en défenseur du multilatéralisme et de la mondialisation, comme il l'avait déjà fait face au même forum il y a quatre ans, juste avant l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Moins d'une semaine après l'arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche, l'homme fort de Pékin a paru mettre en garde ce dernier contre une poursuite de la politique chinoise de son prédécesseur qui avait fait de la Chine son rival numéro un, particulièrement sur les plans commercial et technologique. Le régime communiste redoute notamment que Joe Biden veuille ressouder les Occidentaux face à lui. – Palestine Le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenir aujourd'hui une session pour discuter de la situation dans la région du Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, a annoncé Ryadh Mansour, envoyé palestinien auprès des Nations unies. Il a expliqué que la session abordera trois questions critiques liées à la question palestinienne. La première est l'initiative prise par le président palestinien Mahmoud Abbas de convoquer une conférence internationale pour la paix. La deuxième concerne les décrets présidentiels émis par le président palestinien pour tenir des élections générales dans les territoires palestiniens, ainsi que leurs préparatifs, a déclaré M. Mansour. L'autre question «est liée à la nouvelle administration américaine et à la volonté palestinienne de traiter avec lui sur la base de son rejet des positions controversées de Donald Trump», a-t-il ajouté. – Turquie-Grèce La Turquie et la Grèce ont repris, hier à Istanbul, les discussions pour régler leur différend concernant l'exploration d'hydrocarbures en Méditerranée orientale, après une grave crise entre les deux pays membres de l'Otan. Une délégation de diplomates grecs était reçue en fin de matinée par le n° 2 du ministère turc des Affaires étrangères, Sedat Onal, au palais de Dolmabahçe. Ces pourparlers sur la Méditerranée orientale avaient été interrompus en 2016 dans un contexte de tensions croissantes. La multiplication des missions d'exploration gazières turques dans des eaux grecques ces derniers mois a été à l'origine d'une crise diplomatique entre Ankara et Athènes. Si Athènes a fait part ces derniers jours de son «optimisme et espoir», et Ankara salué l'«atmosphère positive», aucune avancée majeure n'est attendue lors de ces pourparlers. Advertisements