La présidente de l'APC d'El Achour a été présentée, hier, devant le tribunal de Chéraga, près la cour de Blida, pour une affaire, semble t-il, « de corruption ». Samedi dernier, selon certains élus, des policiers sont venus voir le chauffeur de l'élue FLN en lui demandant d'ouvrir la malle de la voiture où ils auraient trouvé 300 000 DA. Le chauffeur aurait déclaré qu'elle appartenait à la présidente. Ce qui a poussé les policiers à arrêter la maire sur-le-champ. Cet argent aurait été versé par un entrepreneur dont les factures correspondant à des travaux réalisés au profit de la commune seraient restées lettre morte, ce qui aurait poussé l'entrepreneur à recourir aux pots-de-vin. La souricière des policiers aurait permis d'arrêter la P/APC, ainsi qu'un de ses adjoints qui aurait empoché 10 millions de centimes. Il convient de signaler, par ailleurs, que de nombreuses plaintes, déposées par la P/APC, ont atterri à la Gendarmerie nationale faisant état de malversations dans la gestion du foncier. Jadis lieu de détente et de villégiature pour les Algérois, El Achour est aujourd'hui méconnaissable par rapport à l'agression du béton qui la caractérise. Les exploitations agricoles et les fermes d'élevage du bovin (vache laitière) qui étaient la fierté d'El Achour ont quasiment toutes disparu.