Sadi « vote » Bayrou ! Saïd Sadi, reconduit récemment à la tête du RCD et qui serait candidat à l'élection législative à Alger, était en tournée, courant mars 2007, en France. Il s'est déplacé à Paris, Marseille et Lyon où il a rencontré des militants de son parti au sein de la communauté algérienne. Le chef du RCD, selon une information publiée sur le site internet du parti, s'est entretenu à trois reprises au téléphone avec François Bayrou, candidat centriste aux élections présidentielles du 22 avril 2007. « Les deux hommes, amis de longue date, ne manquent pas de se consulter à chaque fois que l'occasion s'offre à eux. Le président de l'UDF devait être personnellement présent au congrès du RCD. Seule sa présence le 8 février au procès intenté par la Mosquée de Paris au journal satirique Charlie Hebdo a empêché son déplacement à Alger », est-il précisé. Sadi ne s'est pas entretenu avec les autres candidats. Khaled Bounedjma reconduit Khaled Bounedjma avait été instruit d'organiser le 4e congrès de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC), pour se conformer aux textes réglementaires, avant de continuer de mener sa campagne de soutien au programme du président de la République. 1400 délégués sont venus de 44 wilayas pour participer à ce congrès. Des amendements ont été apportés aux statuts de cette organisation, qui veut élargir son champ d'intervention à la société civile. M. Bounedjma, comme il fallait s'y attendre, a été reconduit, en dépit de quelques contestations des délégués de la wilaya de Médéa. Le président choisira les 6 membres du bureau national. Le président de la CNEC, qui s'enorgueillit de 3 millions de voix, compte se présenter aux élections locales de 2007. Signalons par ailleurs que Djamal Ould Abbas, ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, a assisté à l'ouverture du ce 4e congrès de la CNEC, tenu jeudi dernier au complexe touristique Matarès (Tipaza). Les bureaux de poste de Blida en... faillite Incroyable ! Les bureaux de poste de Blida sont à court d'argent depuis plus d'une semaine. Les citoyens, qui se sont présentés à ces bureaux, à la veille de la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui, ont été tout simplement priés de revenir après le 31 mars. D'autres ont été tenus, au mépris des règles du service public et des lois, de limiter le retrait à 1500 ou 2000 DA. Est-il encore possible de laisser les bureaux de poste plus d'une semaine sans les alimenter en fonds ? A qui incombe la responsabilité de cette faille, de ce laisser-aller, de cet irrespect vis-à-vis des citoyens-clients ? S'il est évident qu'il s'agit-là d'un acte encore un autre de mauvaise gestion, il demeure que les discours officiels en carton sur la prétendue « amélioration » des prestations de la poste sont à vendre à deux sous. Un cadre douanier mis en prison pour corruption Les éléments de la police judiciaire de la sûreté d'El Oued ont arrêté, mercredi dernier, un cadre des douanes, âgé de 47 ans, en flagrant délit de corruption. Cela s'est passé suite à une plainte déposée contre lui par un commerçant de la région qui a informé la police. Ce cadre lui a demandé une somme de deux millions de centimes pour lui régler une affaire concernant une infraction à la cour de Biskra, sachant que le douanier incriminé est chargé des affaires de contentieux auprès des tribunaux. La police, sur ordre du procureur de la République près le tribunal d'El Oued, a dressé une souricière, suite à laquelle le mis en cause a été appréhendé en flagrant délit, dans un café situé en face du siège de l'APC d'El Oued. Présenté au juge d'instruction, il a été arrêté et mis sous mandat de dépôt pour délit de corruption. 30 kg de kif saisis par le GGF à Tébessa 30 kg de kif traité ont été saisis avant-hier à El Houjebet, à 22 km à l'est du chef-lieu. En effet, agissant sur renseignements, le Groupement des gardes-frontières (GGF) a dressé un barrage sur la RN10, interceptant ainsi les trafiquants à bord d'une 504. Après une fouille minutieuse, ils découvriront 30 kg de kif dissimulés à l'intérieur du véhicule. Immédiatement, les personnes répondant aux initiales de T. B., G.W. et S. S., ont été arrêtées. Une enquête a été ouverte. Pétards interdits mais en vente libre Théoriquement, les pétards du Mouloud ont été interdits à la vente. Les pouvoirs publics n'ont pas cessé de le rappeler, en prenant officiellement les mesures d'accompagnement pour permettre à la loi de punir tout contrevenant. Mais entre la théorie et le vécu, il y a chez nous une marge de manœuvre dont on n'arrive jamais à cerner les limites. C'est que partout, à travers tout le territoire, ces « explosifs » festifs qui font d'énormes dégâts, ont alimenté un commerce plutôt juteux. A Alger, en tout cas, malgré les interdictions, les pétards n'ont pas manqué aux amateurs de sensations fortes. Comment ont-ils atterri sur les cartons des jeunes chômeurs ? Par quelles frontières sont-ils passés ? Mystère... sauf que sans complicité à différents niveaux de décision, ce produit dangereux n'aurait jamais pu connaître une telle promotion. Un exemple frappant à Meissonnier : un vendeur de pétards réalisait en toute quiétude ses petites affaires, alors que le contrôle policier était censé être rigoureux. Avait-il une autorisation spéciale ?