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Fodhil Bensalem. Moudjahid. MTLD/FLN, ancien membre du Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) : Pourquoi le CNRA a échoué à Tripoli en 1962»
Publié dans El Watan le 18 - 02 - 2021

Quand je regarde l'Histoire, j'y vois des heures de liberté et des siècles de servitude. Joseph Joubert
Pas de répit, pour ce vieux jeune homme de 92 ans qui, apparemment, a beaucoup de choses à dire. Sous son air, à la fois pragmatique et rêveur, se cachent, en fait, des années de rude et assidue militance. C'est au soir de ce parcours, mis à rude épreuve et pas seulement par l'ennemi que Bensalem quitte définitivement la politique, au lendemain du houleux Congrès de Tripoli, dont il était membre, dégoûté par la tournure prise par la réunion, qui reste ouverte jusqu'à aujourd'hui.
«Lorsque le pouvoir ne repose sur aucune légalité, qu'attendre de lui ? Sinon, des abus et des dérives.» Homme de conviction, de sincérité et d'amitié, il a conclu que la politique est aussi un maquis, où les coups peuvent venir de partout. Sans discours édulcoré, il parle clair et sans détour. Il sait, en homme d'instinct, de réalisme et d'expérience que la politique est une pratique changeante et imprévisible qui sait parfois se jouer des bonnes manières, voire de la morale. Il se rappelle avec émotion de son enfance et sa jeunesse à Berrouaghia, où il est né, le 30.4.1929.
Ses convictions tranchées, enracinées dans le terreau familial, il les gardera toute sa vie. Son visage jovial est marqué par une forme de sérénité. Adolescent, déjà, il était imprégné des subtilités de la politique. «Quand un avion américain a atterri à Berrouaghia, lors du débarquement, au début des années quarante, on allait souvent le voir à la fois curieux et étonnés. A la maison, on était sensibilisés, car mon frère ramenait des documents liés au mouvement national, que je consultais en cachette. Mon oncle maternel, Yahiaoui, martyr de la révolution, a aussi contribué à façonner ma prise de conscience politique. Adolescent, je rêvais de partir.»
PRISE DE CONSCIENCE PRECOCE
«J'ai pris le bateau pour Marseille, où je n'ai pas tardé à exercer dans une salle de cinéma, tenue par des prêtres. Dans la cité phocéenne, j'ai vite trouvé mes marques parmi la forte communauté algérienne. Puis, je suis parti à Saint Etienne pour sensibiliser les Algériens, au nom du parti, tâche que j'ai poursuivie à Paris où j'ai trouvé M'hamed Yazid, chef intérimaire de la Fédération de France qui était avec Moumdji. Par la suite, j'ai été responsable de la Kasma MTLD, du nord de la France, en remplacement de Bachir Boumaza, écarté par Messali. La date exacte ? Je m'en souviens très bien, car elle coïncide avec l'arrestation de Messali à El Asnam. C'était le 24 mai 1952, date qui renvoie aux événements, qui ont marqué la visite de Messali dans cette ville et qui se sont soldés par la mort de deux manifestants et de plusieurs blessés venus soutenir Messali qui avait bravé son interdiction de séjour dans les trois départements d'Algérie.»
Des échauffourées sanglantes ont eu lieu. Messali a été arrêté et conduit à l'aérodrome d'Alger, puis il a pris place dans un avion qui a atterri de nuit à Villacoublay. De là, il a été conduit en voiture en direction de Niort, où il sera mis en résidence surveillée. «Avec mes responsabilités de permanent du MTLD au nord de la France, où la communauté algérienne, notamment les mineurs de fond, n'est pas négligeable, le Parti m'a ajouté toute la région de l'est de la France avec le siège à Mulhouse. A la kasma de Lyon, qui couvrait aussi Marseille, il y avait Guerras Abderrahmane et Mohamed Mechati. A un moment, il y a eu un afflux de prisonniers politiques transférés d'Algérie, comme notamment Yousfi et Bitat à Caen, et Abane Ramdane, dans une prison située dans un petit village de la périphérie de Strasbourg.
C'était la prison la plus dure de France. Abane et ses codétenus étaient sommés de faire des travaux en prison, ce qu'ils refusèrent en lançant une grève de la faim. Au bout du 24e jour, l'administration pénitentiaire avait renoncé à les faire travailler. De là, Abane a été transféré à la prison de Nancy jusqu'à sa libération en 1955. En ma qualité de chef de kasma de la région, il était de mon devoir de suivre toutes ces péripéties et d'être près de nos militants privés de liberté.» Avec une mémoire parfois récalcitrante, Si Fodil fait des pauses pour faire revivre pour nous des moments précieux qu'on imagine difficiles, risqués, mais passionnants. «A Mulhouse, on avait une kasma importante, à la tête de laquelle M. Slimani s'est bien dépensé.
Quand les services pénitentiaires voulaient suspendre l'action d'un gréviste de la faim, irréductible, ils l'alimentaient de force par l'insertion d'une sonde par le nez qui cause beaucoup de désagréments, dont des hauts le cœur, mais surtout des troubles de la nutrition. Ce procédé est assimilé à de la torture et je l'ai énergiquement dénoncé. C'est durant cette période que j'ai connu Mohamed Ferrah, un homme exemplaire à tous points de vue. Militant, dramaturge, scénariste et auteur. On a édité ensemble, dans la clandestinité à Paris, chez des amis communistes, quelques numéros de Résistance algérienne, dont l'édition devait se poursuivre, par la suite, au Maroc. Comme les rares kasmas étaient sous-administrées, j'avais proposé Terbouche, qui habitait Nancy, et un autre mineur de fond, surnommé Pedro, un gars admirable de courage et d'abnégation. Messali, transféré de Niort à Gentilly, réclamait toujours les pleins pouvoirs, sinon rien. Le parti a fini par céder et lui accorder trois mois de pouvoir temporaire.» Au bout de cette période, la crise s'accentua, car le Zaïm s'entêtait dans ses idées.
On en est arrivés au gel des activités du parti. «Quand le FLN est sorti de l'ombre, j'étais en Algérie. J'ai vu Bitat, responsable d'Alger, qui avait permuté avec Didouche, muté à Constantine. Il était convenu d'une réunion le 5 janvier 1955. Mais dans la capitale, ça n'a pas marché.» Le conflit FLN/MNA faisait rage en France, surtout dans le Nord où les Messalistes étaient majoritaires et manifestaient la même farouche, allégeance au Zaim. «Il y avait un groupe dans lequel figurait Boudissa, s'apprêtant à rallier le FLN, qui a échappé par miracle à une fin tragique programmée par les Messalistes. Moi-même j'ai fait l'objet d'une tentative d'attentat à Paris, à mon retour d'Alger, où j'ai représenté la fédération lors d'une réunion tenue dans un garage à Belcourt où il y avait notamment Sid Ali Abdelhamid et Ali Mendjli. Paris, j'ai été arrêté, en 1956 incidemment dans un café, car ils ne savaient pas que j'étais responsable politique. J'étais amenéà la prison de Fresnes, qui hébergeait le groupe des 5, dont les principaux leaders du FLN, arrêtés lors de l'arraisonnement de leur avion en plein vol, puis à la prison de la Santé. Un jour, Ben Bella a envoyé une lettre à Mahsas, que l'administration a interceptée et qui comportait l'identité des responsables politiques dont la mienne. Je suis vite passé à un autre statut relevant désormais de la justice militaire.»
EVASION ROCAMBOLESQUE
«J'avais plusieurs projets d'évasion, dont un avec Boudiafet Doum que j'avais bien mûri. J'ai remarqué que les visiteurs venaient avec des jetons qu'ils remettaient à leur sortie. De l'extérieur, j'avais l'aide de M. Spitzer, un transfuge du parti communiste, dont le fils avait épousé la cause algérienne. Il m'a aidé pour concevoir 3 vrais faux jetons. J'ai choisi la période des fêtes de Noël et du jour de l'An, précisément, le 31 décembre 1960. J'ai averti Ahmed Doum, co-détenu et responsable à la kasma de Paris, de veiller aux portes des douches qui donnent sur le couloir de sortie. C'était un candidat à l'évasion tout comme Mohamed Boudiaf auxquels j'ai remis les fameux «sésame». Imprévu de dernière minute, les portes des douches se sont coincées. Les seuls échappatoires restaient les vasistas que j'ai réussi à franchir. Ce jour-là, j'avais changé de look. J'ai surmonté l'obstacle en longeant le long couloir. Comme un banal visiteur, j'ai remis mon jeton à la sortie où deux voitures attendaient. C'était Aboubakr Belkaïd, convaincu que Boudiaf et Doum allaient suivre, mais ils ne sont pas venus, au bout d'une demi-heure. On est partis en Allemagne, où Boudaoud et Haroun avaient déménagé la Fédération. A la prison où ils ont constaté mon absence au moment de l'appel, après la stupeur, ils n'ont jamais su comment je me suis évadé. ‘‘Il est parti sur les ailes d'un merle qu'il apprivoisait dans sa cellule'', rétorquait-on avec amusement et ironie à l'administration pénitentiaire stupéfaite et roulée. D'Allemagne, je vais au Maroc où Krim, Bentobal et Boussouf me désignent responsable général.
Les tractations avec les leaders du Front incarcérés avaient commencé. Connaissant ma proximité avec Boudiaf, Boumediene est venu me voir pour remettre une lettre à si Tayeb El Watani. Ma réponse au colonel était ferme et inattendue de sa part, Boudiaf n'acceptera jamais, car il est un adepte résolu de la légalité. Après, ils ont fait appel à Bouteflika, avec le résultat que l'on sait.» Bensalem fait partie du Conseil national de la Révolution algérienne qui vote l'accord préliminaire conclut par le GPRA et la France aux Rousses, au mois de février 1962, en donnant son accord pour la poursuite des négociations qui ont débouché sur les accords d'Evian, signés le 18 mars 1962. Entre temps, le sang continue de couler et l'Organisation de l'Armée secrète, composée de radicaux prônant l'Algérie française sème la mort, la désolation et le désordre. Le CNRA tient une réunion importante à Tripoli du 25 mai au 6 juin 1962 et approuve à l'unanimité les accords d'Evian.
l'entame du 2e point lié à l'élection du Bureau politique, l'ambiance est surchauffée, un climat de violence règne dans la salle. Pour calmer les esprits, Mohamed Seddik Benyahia, président de séance, suspend les travaux en annonçant la reprise pour le lendemain. Depuis la séance est toujours ouverte… «Certains ne voulaient pas se conformer à la légalité et écouter la voix de l'assemblée générale souveraine. L'exécutif ne peut être changé que par les voix des 2/3. La réunion a été houleuse. Après l'indépendance, Benyahia, qui habitait avec moi à Alger, m'appelle de Chlef et me passe Ben Bella. Il avait décidé de travailler au corps, individuellement, les membres du Conseil. Comme j'ai refusé, de nouveau ce procédé anti-démocratique, il m'en a tenu rigueur. Il était furieux. Il a donné ordre à un membre de sa milice de m'assassiner. C'est Ahmed Haddanou, dit El Caba, proche de Ben Bella, qui a refusé et qui m'en a informé, me sauvant la vie. Naturellement, j'étais choqué par la tournure des événements et surtout par le comportement scandaleux de certains assoiffés de pouvoir capables du pire pour arriver à leurs fins.»
PREMONITION ET REALITE
Le témoignage de mon ami Lallam Nabyl, sur la personnalité et les prémonitions de Si Fodhil, observateur averti, est édifiant : «En 1999, au lendemain de la première élection présidentielle, je recevais, dans mon bureau, cette connaissance, qu'il me soit permis, à cette occasion, tant par le concerné que par son épouse Lamia, d'évoquer ce souvenir, en mettant un brin de lumière sur son passé, lui le modeste, qui a toujours vécu à l'ombre de l'Histoire. Il s'agit de Bensalem Fodhil, ancien compagnon de cellule en France du défunt le président Boudiaf et qui, au lendemain de l'indépendance et au vu d'une certaine évolution de la situation dans le pays, a préféré se retirer définitivement de la scène politique, en sacrifiant tous ses droits et sans bénéficier d'un quelconque privilège, comme des milliers d'autres, dont certains moins méritants.
A l'époque, Bouteflika venait d'être élu pour son premier mandat à la magistrature suprême du pays. Devant mon enthousiasme partagé par trois autres collègues présents et les arguments développés par les uns et les autres, notamment son aura et son passé politique dans les Affaires étrangères en qualité de ministre et de surcroît, le plus jeune à ce poste. Après nous avoir écoutés et observés un silence, qui présageait long sur ce qu'allait être sa réponse, M. Bensalem nous répondit, avec solennité, en étayant ses arguments, que cette ‘‘élection'' allait être chaotique pour le pays et le plonger dans un marasme sans précédent tout en concluant que c'était une journée de deuil pour ceux qui connaissent cet homme et l'avenir nous le confirmera. N'ayant pas suffisamment de recul, à l'époque, pour une appréciation objective du constat, qui venait d'être fait, et une fois la discussion terminée, chaque collègue est reparti de son côté, qui, incrédule, qui, méditant les propos de ce vieux militant. Malheureusement, quelques années plus tard, ce qui n'était pour nous, que prémonition allait s'avérer d'une réalité amère pour le pays.
Faut-il souligner à cet égard que M. Bensalem doit ce pragmatisme à sa connaissance des arcanes et à ses responsabilités politiques, à l'étranger, durant la guerre de Libération nationale, en plus de sa proximité durant cette époque, avec de nombreux responsables dont certains allaient occuper de hautes fonctions dans les institutions de l'Algérie indépendante. Je me devais de rouvrir cette page du passé pour rappeler que de nombreux patriotes partageaient les mêmes convictions, quant aux conséquences du système de gouvernance qui allait s'incruster dans le pays.» Avec son franc-parler, Bensalem dira ses quatre vérités à Khider, agacé : «Il ne s'agit plus d'un parti, mais de la construction d'un Etat» dans une Algérie qui savourait, insouciante, ses premiers jours d'indépendance.Après quoi, Bensalem met définitivement une croix sur la politique, «car j'estimais qu'elle ne répondait plus à mes idées et mes profondes convictions.
Elle a été gravement dévoyée, affectée par les dérives. Je me suis retiré sans bruit, sans rien demander en me débrouillant tout seul, ne cherchant aucun avantage lié à mon statut de moudjahid. Lorsque j'ai eu des ennuis de santé, c'est mon ami Ahmed Taleb Ibrahimi qui a été à mes côtés pour surmonter cette pénible épreuve. Parmi mes autres amis, je citerai l'architecte Fernand Pouillon, que j'ai connu par pur hasard dans un avion.
On a sympathisé et lié une amitié indéfectible. On se voyait souvent jusqu'à sa mort. J'ai fait le devoir d'assister à son enterrement dans les Vosges. C'est lui, avec ses traits magiques, qui a construit ma demeure au style néo-mauresque, comme il sait bien le faire, en transformant une maison hideuse en joyau. Tous ses ouvrages dédicacés, il me les a offerts. C'est lui qui a lancé le céramiste Boumahdi, devenu une référence avec ses enfants. Toute la décoration en céramique de ma maison est de leur signature. A tous, ils ont ma reconnaissance et ma gratitude.»
Parcours
Naissance en 1929 à Berrouaghia où il a fait sa scolarité. Adolescent, il monte à Paris. S'engage en politique au sein du MTLD. Il est chef de kasma au Nord et à l'Est de la France. Il est co-détenu avec son ami Boudiaf à Fresnes. Face à l'entêtement de Messali de jouir de tous les pouvoirs sans le consentement de la majorité du Comité central, il rejoint le FLN et occupe des responsabilités au Maroc. Membre du CNRA, il est déçu par la tournure prise par le Congrès de Tripoli qui a impacté le devenir de notre pays. Le cœur gros, à l'indépendance il quitte la politique. Marié, père d'une fille architecte.
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