La présence des bus de l'Etablissement urbain et suburbain d'Alger (Etusa), dans les nouvelles cités de l'ouest d'Alger, rend un grand service aux résidants. La nouvelle ville de Sidi Abdellah et les nouvelles cités AADL, habitées ou partiellement livrées, sont, au grand bonheur des résidents, desservies par les bus de l'Etusa. Des départs réguliers sont programmés, de la station urbaine de la nouvelle ville, de la gare routière de Zerlda et bien d'autres stations du centre d'Alger, mais cela demeure insuffisant. De nombreux citoyens ont exprimé le souhait de voir ces lignes renforcées dans les meilleurs délais. Cela d'autant que le nombre de résidants est en constante augmentation. «Un départ est programmé chaque une heure de temps de la nouvelle ville de Sidi Abdellah vers les quartiers AADL 22 et 23 ainsi que celui de Zaâtria», nous dira un résidant, précisant toutefois, que cela «reste insuffisant». Selon lui, les bus affectés à cette ligne font un long détour pour desservir bien d'autres points. Ainsi à la grande attente, s'ajoute la longueur du trajet qui pénalise les résidants. «Des centaines de milliers de citoyens vont habiter ces cités, d'où l'urgence de doubler, voire tripler le nombre de bus pour répondre à la forte demande», indique notre interlocuteur. De l'avis de tous, les bus de l'Etusa sont fiables et les horaires de départ sont scrupuleusement respectés, mais la cadence des dessertes demeure en deçà des attentes. Outre les lignes desservant la nouvelle ville de Sidi Abdellah, Zéralda et les cités annexes du côté de Mahelma, d'autres ont été ouvertes depuis plusieurs mois. Elles permettent le transport des voyageurs vers la place du 1er Mai, Chevalley et Ben Aknoun, entre autres. Mais faute de départs plus fréquents, les résidants sont unanimes à affirmer que résider dans ces nouvelles agglomérations urbaines n'est pas «évident» pour les personnes non véhiculées. «De nombreux citoyens sont souvent obligés de recourir aux taxis clandestins pour leurs déplacements», apprend-on. Ces derniers appliquent des tarifs «inabordables» et loin de la portée de résidants, qui sont dans leur majorité de simples travailleurs et pères de famille bénéficiaires de logements AADL après plusieurs années d'attente. Pour les bus privés, des citoyens étaient nombreux à relever des incohérences qui nécessitent l'intervention des services concernés. Ils affirment notamment que la ligne vers Zéralda est surchargée et les bus y retourne parfois presque vides, alors qu'ils rechignes à desservir le centre de la capitale et les cités AADL limitrophes. «Souvent, on est là, nombreux à attendre l'arrivée d'un bus Etusa, alors que les bus privés vides attendent désespérément des clients à transporter vers la station de Zéralda», raconte une jeune femme, rencontrée sur place. Des usagers ont appelé les services des transports de wilaya à mettre en place un plan de circulation qui servira les habitants tout en permettant aux transporteurs de bien gagner leur journée. Le renforcement du nombre de dessertes, tôt le matin et le soir, est vivement revendiqué afin de permettre aux travailleurs de se déplacer dans de bonnes conditions. Advertisements