Un partenariat entre l'association Torba et l'Agence nationale des Barrages et Ttransferts ANBT ainsi que l'Office national de l'irrigation et du drainage ont permis le lancement d'un projet d'une nouvelle ferme pédagogique agroécologique. Ce lieu, qui se veut un point de jonction entre les acteurs de l'agroécologie, devrait constituer un cadre de rencontre, d'échange et de développement d'une agriculture périurbaine «fondée sur la permaculture . Les pratiques agro-écologiques sont de nature à procurer aux populations urbaines le bien-être et la santé, et à contribuer à leur autonomie alimentaire», indique l'association Torba sur son site internet. Des parcelles de terrain seront proposées aux personnes désirant apprendre et faire de l'agriculture biologique. Des formations seront également disponibles pour sensibiliser sur différentes agricultures, notamment l'agroforesterie et l'élevage etc. «Toutes les activités liées à ce type d'agriculture seront disponibles au niveau de la ferme de Douéra qui proposera aux familles, ou aux jeunes de petites parcelles de terrain à exploiter collectivement. Nous garantirons également la formation aux étudiants mais aussi au grand public ainsi que des opérations de sensibilisation destinées aux enfants. Aussi, la ferme accueillera en incubateur des start-ups porteuses de projets agricoles», explique Madjid Arfa, membre du collectif Torba lors d'un webinaire dédié à la question de l'agriculture biologique et écologique. «Notre objectif c'est d'accompagner les projets de fermes écologiques, et de permettre également de voir se développer un tourisme écologique grâce aux programmes de visites au niveau de ces fermes», note pour sa part Karim Rahal, président de l'association Torba lors du même webinaire. Le projet de ferme pédagogique de Douéra regroupera ainsi toutes les activités de l'association dont l'attribution des surfaces pour la réalisation de jardins partagés. Advertisements
