Pour préserver les potentialités en eau du sous-sol et en prévision d'une pluviométrie capricieuse, 5 retenues collinaires ont été inscrites et favorablement admises dans le programme PSD 2004 de la direction de l'hydraulique. Des projets de développement en faveur des populations de base des localités de Msif, Botta, Tirkount, Horchaia et Fkarine. En terme d'hydraulique, les autorités viennent tout récemment d'appliquer la nouvelle circulaire ministérielle relative à la protection des nappes d'eau menacées par les programmes de développement agricole, incitant les nouveaux agriculteurs à s'orienter vers la réalisation des forages collectifs. Certains d'entre eux souhaitent, cependant, avoir leur propre forage et nourrissent une réticence à épouser cette conviction et de s'inscrire dans une logique de cohabitation dans le sens de l'intérêt général. En effet, depuis 1995, plus de 2 443 autorisations de fonçage de puits ont été délivrées et 572 autres destinées à une réhabilitation et un approfondissement des points d'eau. Une situation jugée préoccupante par les services de l'hydraulique et qui risque de bouleverser les équilibres vitaux. Force est d'admettre que ce nombre s'était accentué durant la période 2001-2004 par l'avènement du programme du FNDRA. La plus grande concentration de puits a été relevée dans la périphérie de Aïn Sefra (22%) et de Aïn Ben Khelil (18%). Or, les premières orientations proposées et mises en application par la DHW visent à protéger d'abord les champs de captage destinés à l'AEP par les arrêtés de wilaya ayant trait aux trois grandes agglomérations urbaines que sont Aïn Sefra, Naâma et Mecheria, et d'alléger les difficultés de l'existence des populations. Compte tenu des différents programmes agricoles inscrits par la GCA, le HCDS et l'APFA, relatifs à la création de nouveaux périmètres, dorénavant l'autorisation devrait être préalablement soumise à l'ANRH pour une étude de faisabilité. Cette étude a déjà été démontrée que, sur les 51 périmètres dont 16 pastoraux proposés, 41 périmètres seulement ont reçu un avis favorable. Il reste à souligner, cependant, qu'entre 2003 et 2004, les actions de proximité du programme PDAR, destinées à modifier le cadre de vie des populations en zones plus ou moins enclavées, ont ciblé une population d'éleveurs épars et 2 460 ménages en agglomérations par l'entremise de 21 projets estimés à 74 milliards de centimes. Selon le dernier tableau synoptique de la croissance physique dressé par le HCDS, la consistance de ces actions est indiquée par des opérations dont une plantation pastorale de 6 033,18 ha, une mise en défens de 620 000 ha, 37 forages, 67 puits de parcours, 9 retenues, 84 kits solaires pour 70 kheimate, 14 habitations rurales, 5 éoliennes, des équipements de pompage et 18 802 200 m3 d'eau mobilisés.