Une cérémonie de recueillement à la mémoire de Rabah et Ahmed Asselah a été organisée, samedi dernier, à l'Ecole supérieure des beaux-arts (ESBA) à Alger, par la Fondation Asselah Ahmed & Rabah à l'occasion de la commémoration du 27e anniversaire de leur assassinat, ponctuée de la remise des prix aux lauréats du concours national de dessin pour enfants (session 2021). Organisée par la fondation Asselah en collaboration avec l'Ecole supérieure des beaux-arts, en présence de plusieurs artistes, plasticiens, étudiants et amis des défunts, la cérémonie a été inaugurée par la pose d'une gerbe de fleurs et l'observation d'une minute de silence à la mémoire des regrettés, assassinés le 5 mars 1994 devant la porte de l'ESBA. A cette occasion, un hommage a également été rendu à la veuve de Ahmed Asselah, la regrettée Anissa Asselah. Le président de la fondation Hocine Asselah a indiqué que la commémoration de l'anniversaire de l'assassinat de Ahmed et Rabah Asselah, assassinés «froidement» par des individus armés le 5 mars 1994 dans cet établissement «est un recueillement à la mémoire de toutes les victimes de la décennie noire». «Ahmed et Rabah Asselah ne sont pas les seules victimes de cette horrible tragédie qui a frappé le pays entier et a duré plus d'une décennie, ils font partie d'une longue liste de victimes innocentes, certaines connues, comme Tahar Djaout, Mahfoud Boucebci, Abdelkader Alloula, Azzedine Medjoubi et Cheb Hasni et des milliers d'anonymes», a-t-il ajouté. Pour sa part, le directeur de l'ESBA, Djamel Larouk, a cité les hauts faits de Ahmed Asselah, ses positions et l'intérêt qu'il vouait à l'art et aux jeunes talents, soulignant que cette cérémonie «est une halte contre l'oubli et un hommage à tous les intellectuels et artistes assassinés par les mains terroristes». Elle se veut également «un message aux nouvelles générations pour «ne jamais oublier les sacrifices de ces artistes». Advertisements