Des partis de la droite et du centre droit refusent d'entrer dans tout gouvernement présidé par Benyamin Netanyahu, inculpé de «corruption» dans plusieurs affaires par la justice israélienne. Après le dépouillement de 90% des bulletins de vote de la 24e Knesset, le Parlement israélien, le Likoud, le plus grand parti de la droite israélienne, présidé par l'actuel Premier ministre, Benyamin Netanyahu, est demeuré première force politique, après avoir recueilli plus de 23% du total des voix, l'équivalent de 30 sièges. Le taux de participation général à été estimé à 67,2% par la commission électorale, en baisse de 4,3 points par rapport à celle de mars 2020 et le plus faible depuis les élections de 2009. Cela ne permet pas à Netanyahu de former un nouveau gouvernement sans une coalition avec les autres partis de la droite et de l'extrême droite, qui lui sont fidèles. D'autres partis de la droite et du centre droit refusent d'entrer dans tout gouvernement présidé par Benyamin Netanyahu, inculpé de «corruption» dans plusieurs affaires par la justice israélienne. C'est dire combien il est important pour l'actuel Premier ministre de conserver son poste pour tenter de continuer d'échapper à la punition. Or, selon les médias israéliens, la coalition de droite a obtenu jusqu'à maintenant 52 sièges, alors que les partis opposés à Netanyahu en ont totalisé 56 sans compter la liste arabe unie. Pour avoir la majorité, il faut 61 sièges, car le Parlement de l'occupation en compte 120. Les partis représentant les Israéliens d'origine palestinienne ont obtenu un total de 11 sièges, 6 pour la liste arabe commune et 5 pour la liste arabe unie, à mouvance islamiste et qui a choisi de se présenter séparément. Un déclin par rapport aux élections précédentes où ils avaient recueilli 15 sièges. Le taux de participation de ceux qu'on appelle les Arabes de 1948, ou les Arabes d'Israël, qui représentent 20% de la population israélienne, n'a pas dépassé les 42%. Si ce cas de figure se confirme après le dépouillement de la totalité des bulletins de vote, il est possible d'aller à de nouvelles élections si aucune partie n'arrive à rassembler les 61 sièges lui assurant la majorité. Il faut rappeler que ces élections sont les quatrièmes en deux ans. Du côté palestinien, et bien que les relations soient très tendues avec Benyamin Netanyahu, accusé d'avoir saboté le processus de paix, aucune réaction officielle n'a filtré, en attendant peut-être le résultat final, prévu demain. Advertisements
