Moins de dix jours nous séparent de l'Assemblée générale élective (AGE) de la FAF pour connaître le successeur de Kheireddine Zetchi à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF). Ce dernier a décidé de ne pas briguer un deuxième mandat, laissant la porte ouverte aux potentiels candidats. Entre-temps, certains acteurs se sont précipités pour annoncer leur intention de se porter candidats à la présidence, mais pour le moment aucune candidature officielle n'a été déposée au niveau de la Commission que préside Abdelmadjid Yahi (président de l'US Chaouia). Les éventuels candidats auront trois jours pour le dépôt des dossiers de candidature, fixé du 6 au 9 avril à minuit, a-t-on appris. Ladite Commission étudiera les dossiers des candidats pendant deux jours (les 10 et 11 avril) et les éventuels recours seront examinés le lendemain (12 avril) par la Commission de recours, présidée par Nacer Slatni (LFW Tébessa). Au moins cinq candidats... Avant même l'arrêt de la date de l'AG élective, au moins cinq membres avaient annoncé leur intention de se porter candidats à la succession de Zetchi qui avait décidé, quelques jours auparavant, de ne pas briguer un deuxième mandat. Walid Sadi, ancien manager général de la sélection nationale et membre du Bureau fédéral du temps de Mohamed Raouraoua, a été le premier à afficher son intention pour le poste de président de la FAF. Suivi de Mahfoud Kerbadj, ancien président de la LFP et membre du bureau de Zetchi. D'autres concurrents se sont joints à la liste, à l'image de Mohamed El Morro (ASMO), Antar Yahia (USMA) et Amara Bahloul (président de Ligue de Annaba et membre du bureau fédéral sortant). Mais à l'approche de l'heure de vérité, certains d'entre eux semblaient hésitants, voire prudents avant de se lancer réellement dans la bataille où l'enjeu dépasse le cadre sportif. Ils ne veulent pas griller leurs cartes avant de tâter le terrain et sonder la température au sein de l'assemblée générale où des alliances d'intérêts et de compatibilité se seraient déjà établies. Surtout que la Commission de candidature, réunie lundi, avait arrêté une série de conditions d'éligibilité pour les candidats à la présidence de la FAF. Mohamed El Morro et Amar Bahloul semblent, quand à eux, déterminés à aller jusqu'au bout de leurs intentions. Le premier, démis du poste de directeur général des JM-2021, serait installé à Alger depuis quelque temps pour tisser des liens avec des présidents de clubs et faire circuler son projet. De son côté, Amara Bahloul a annoncé hier à l'APS qu'il se porte officiellement candidat. Avec un langage «rassembleur», il affirme que son projet s'articule sur trois axes : «Rassemblement, continuité et optimisation». D'ici vendredi à minuit, de nouvelles têtes vont sans doute sortir du bois. Advertisements