L'APPAJ où association pour la promotion des activités de jeunes a organisé, les 30 et 31 mars derniers, à l'auditorium de l'université Abderrahmane Ibn Khaldoun de Tiaret des journées portes ouvertes sur le thème «La société civile, acteur déterminant dans le développement local durable du territoire». Une rencontre où l'on a restitué l'étude sur l'analyse du tissu associatif local de Tiaret, partage d'expériences de trois associations de la wilaya d'Oran, des ateliers de travail et enfin émission de recommandations à l'aune du projet Paidel-DZ. Plus d'une centaine de participants dont 17 exposants ont pris part à cette journée d'étude, dont 63 femmes (65%) et 49 cadres associatifs. Rencontre qui a permis à des experts et à des acteurs du mouvement associatif local de s'exprimer. Ces derniers ont relevé «des difficultés d'enregistrement des associations nationales, des lenteurs du processus d'octroi de l'autorisation préalable des autorités pour recevoir un financement étranger, des difficultés d'ouverture des sous-comptes bancaires et le manque d'harmonisation dans les textes d'application au niveau local, l'absence de critères d'attribution pour sélectionner les associations bénéficiaires des subventions des fonds de Wilaya existant, le manque de clarté caractérisant les procédures et les possibilités de l'association de s'autofinancer en générant des recettes financières à partir de vente de ses produits et de prestations de service». Outre ses aspects, les intervenants ont relevé la faible circulation de l'information, l'absence d'alternance dans les postes dirigeants, la personnalisation du pouvoir, la cooptation, l'absence d'interaction structurée avec les médias et faible travail en réseau et surtout la faible intériorisation de la donne associative par manque de formation des responsables au niveau des collectivités locales et institutionnels. De là découle des impératifs liés à «la formation, de mise en réseau et de valorisation des acteurs de la société civile de la wilaya de Tiaret». L'absence au sein des associations d'un personnel salarié, de siège autonome et des problèmes de financement représente sans doute un indicateur de difficultés pour ces organisations. L'étude souligne également «la timide présence de la société civile dans l'élaboration des politiques et des programmes publics». Cela on l'a vérifié cette semaine, à titre d'exemple, lors de l'élaboration de stratégie locale en faveur d'associations par les pouvoirs publics locaux ou l'absence de représentants d'associations des plus représentatives. Advertisements