Contrairement à l'année passée qui a connu la suspension de toute activité culturelle et artistique en raison de la propagation du virus Covid-19 et les risques encourus par les citoyens d'être infectés, cette année et comme le veut la coutume durant le mois de Ramadhan, un programme a été arrêté par la direction du théâtre, riche d'une douzaine de pièces et qui s'étalera du 19 avril jusqu'au 10 mai. Ainsi, la première représentation a eu lieu le 19 avril au théâtre régional et la maison de la culture Nouar Boubakeur. Plusieurs coopératives et associations issues de Bordj Menaïel, de Tébessa, d'El Eulma, d'Alger et d'autres villes du pays donneront des représentations théâtrales au profit des amoureux du 4e art. La pièce El Oustadh (le professeur) sera donnée par la coopérative de Béjaïa, Chiche ne rit pas est une pièce de la coopérative de Sétif. La troupe de Bordj Ménaïel gratifiera le public d'une pièce intitulée El Bizanti (le Byzantin), alors que celle d'Alger présentera la pièce Keltoum. Parallèlement aux coopératives, des pièces seront représentées par les théâtres régionaux. Lawhet el Ahlam par le théâtre d'Oum El Bouaghi. C'est une pièce écrite par Zineb Ahmadou et réalisée par Tarek Acheba. Celui de Skikda présentera la pièce Ennaïm Fi El Djahim, tandis que ceux d'El Eulma et de Guelma donneront comme représentations les pièces El mar'a ethania (la seconde épouse), et Laâbet El Arch... Les pièces seront jouées tour à tour dans la salle principale de Aïn Beïda et à la maison de la culture du chef-lieu de wilaya. La direction du théâtre régional entend par ailleurs faire profiter les habitants des petites communes, telles Boughrara Saoudi, Dhalâa, Djazia, Meskiana où les représentations seront données dans les bibliothèques. Il importe de signaler que la wilaya souffre d'un manque flagrant de salles pouvant servir à la fois comme théâtres, cinémas et salles de conférences. Advertisements