Plus de 800 personnes ont été interpellées, vendredi 21 mai, à l'occasion de la 118e marche (avortée) du Hirak. «Sur 800 manifestants pacifiques interpellés à la 118e marche du Hirak, près de 40 personnes ont été mises en garde dont une dizaine de femme», a écrit hier soir sur les réseaux sociaux, Said Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LAADH). L'activiste Zaki Hannache a dénombré aujourd'hui, samedi 22 mai, dans un nouveau bilan arrêté à 11h, 53 placements en garde à vue à travers huit wilayas (Alger, Skikda, Mila, Constantine, Bordj Bou Arreridj, Tizi Ouzou, Tebessa et Boumerdes), dont cinq femmes. Et le chiffre est appeler à augmenter dans les prochaines heures, fait-il remarquer. C'est dans la capitale où il y a eu le plus de placements en garde à vue jusque-là. On y retrouve, entre autres, l'universitaire Mustapha Bensaha, l'activiste Sofiane Haddadji, Fatma Boudouda, de Guelma, Haddad Noura de Bejaia, Hakima Bahri de Mostaganem ou Kahina Ait Belkacem et Kahina Beddad, de Tizi Ouzou. Il est à rappeler, en dernier lieu, que lors du 117e vendredi, plus de 800 personnes ont également été interpellées avec 44 mandats de dépôts. Advertisements