Le CS Constantine n'est pas parvenu, mercredi, à l'emporter face à un solide CR Belouizdad, mené par un Sayoud des grands jours. Après une première période assez fermée, le jeu s'est décanté au retour des vestiaires, et autant les locaux, par l'intermédiaire notamment de Lakdja, Yaïche et Amokrane, que les gars de Laâqiba, avec les tentatives de Gasmi, dont le tir échoue sur le poteau, et l'inévitable Sayoud, auraient pu ouvrir la marque. Mais les choses en sont restées là, et les débats se sont terminés sur un nul qui reflète assez fidèlement la physionomie de la rencontre. A l'issue du match, Miloud Hamdi a déclaré : «Sur l'ensemble, on était présents tactiquement, bien en place. La première mi-temps a été équilibrée. Il n'y a pas eu beaucoup d'occasions, et le jeu s'est surtout situé au milieu du terrain. Ça a été donc plus un combat, avec beaucoup de contact. Le CRB voulait à tout prix marquer pour essayer de terminer deuxième du championnat et obtenir une place qualificative en Ligue des Champions. De notre côté, on était déterminés à grappiller encore des points. Il faut faire preuve de modestie, et tous les points qu'on peut prendre, on est content de les prendre». Cela dit, le coach nourrit une certaine déception par rapport au résultat final : « Ce point nous laisse quelques regrets au vu de la deuxième mi-temps, où on a eu des situations vraiment dangereuses. Le CRB a aussi été très dangereux, surtout sur coup de pied arrêté. On savait que c'était l'une de leurs principales armes, et j'ai d'ailleurs demandé à mes joueurs d'éviter de faire des fautes à 25-30 mètres des buts. On savait aussi qu'ils ont des joueurs très percutants, notamment à l'entrée de la surface de réparation. On a mené donc un travail dans ce sens avec le groupe, et je pense que sur ce plan, ça a plutôt bien marché ». Enfin, au sujet de la sortie d'Amokrane à la 77', jugée «inopportune» par certains supporters, Hamdi a tenu à défendre son option : «Un entraineur doit gérer un effectif, et à un moment donné, lorsqu'il voit que son joueur est atteint physiquement, il doit prendre ses responsabilités, d'autant plus qu'à partir de dimanche (demain), nous allons enchainer trois matchs en une semaine. Il faut faire preuve de sagesse et prendre les plus grandes précautions avec les joueurs. Amokrane a tout donné, il n'a pas triché, mais on n'a pas eu le choix, soit on le laisse sur le terrain, au risque qu'il se blesse, ou alors on le sort, et de la sorte, on s'assure de sa disponibilité pour le prochain match, et c'est ça qui est le plus intéressant». Advertisements