Le jeune athlète algérien Ramzi Abdenouz ayant laissé, il y a deux jours, une bonne impression lors du meeting de Sotteville (France) en dominant sur 800m (1'46''81) le champion du monde français, Pierre Ambroise Bosse (1'46''82), est toujours bloqué en France faute de place d'embarquement pour rentrer en Algérie. En effet, parti en France avec un ordre de mission en vue d'effectuer un stage compétitif de l'équipe nationale d'un mois (du 25 mai au 24 juin), Ramzi est dans tous ses états. Au-delà du manque de moyens financiers pour subvenir à ses besoins, Ramzi ne voit rien venir, malgré ses multiples tentatives pour dénicher une place à destination d'Alger. «Je crains que le scénario du stage du Kenya se répète». Pour lui, la Fédération algérienne d'athlétisme n'est pas responsable de cette douloureuse situation : «Je lance un appel aux autorités algériennes afin que je puisse regagner mon pays. J'étais en France pour représenter les couleurs algériennes et non pour faire du tourisme. Je tiens à préciser que le président de la FAA et le DTN sont en contact permanent durant ces moments difficiles». A noter que Ramzy Abdenouz a raté de peu les minima pour les JO de Tokyo. A ce propos, il dira : «Avec une préparation digne de ce nom, j'aurais pu me qualifier pour Tokyo. Mais j'ai battu mon record personnel. Rendez-vous pour les JO de Paris 2024 !». A noter par ailleurs que le spécialiste algérien du marathon, Abdelhadi Laameche, infecté par le coronavirus au cours du récent championnat arabe d'athlétisme de Tunis, est bloqué dans la capitale tunisienne depuis presque un mois. Laameche a lancé un appel de détresse pour qu'il puisse regagner le pays. Sous anonymat, un athlète, dénonçant le deux poids deux mesures, devenu malheureusement flagrant, s'est interrogé : «Pourquoi les footballeurs algériens ne sont pas confrontés à cette honteuse situation ?» Advertisements