D'habitude, le prix du mouton obéit à un seul critère, la pluviométrie. Cette année, la région de Tébessa a été affectée par un déficit pluviométrique qui a duré plus de trois mois, mais le prix du mouton est toujours hors de portée pour le simple salarié. Cette augmentation significative, justifiée par les éleveurs et jugée inadmissible par les acheteurs, n'est pas due au manque de pluie, mais à la hausse des prix des fourrages et du son de blé utilisé comme un aliment de bétail. «Avant, le prix du son de blé était de 1500 dinars le quintal, alors qu'aujourd'hui, il est cédé à 4500 dinars le quintal», nous a fait savoir un éleveur. Pour certains, ce n'est qu'un prétexte, un nouveau mode d'emploi utilisé par des spéculateurs pour avoir une mainmise sur ce créneau. Advertisements