Nous avions relaté dans les colonnes d'El Watan l'initiative de six associations qui avaient mis en demeure en janvier le gouvernement d'engager des «réformes structurelles» et de «prendre des mesures concrètes» afin de faire cesser les contrôles au faciès. Il s'agit d'Amnesty International et Human Rights Watch ; du réseau Open Society Foundations ; de Reaji (Réseau égalité antidiscrimination justice interdisciplinaire), installé à Villeurbanne dans la banlieue lyonnaise et deux structures parisiennes, Pazapas et la Maison communautaire pour un développement solidaire. En cette fin juillet, le délai de quatre mois largement écoulé, elles ont saisi le Conseil d'Etat, plus haute juridiction en France. Advertisements